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Citation de Charybde2


LE BALÈZE. – À quoi tu réfléchis, petit ?
ZUCCO. – Je songe à l’immortalité du crabe, de la limace et du hanneton.
LE BALÈZE. – Tu sais, je n’aime pas me battre. Mais tu m’as tellement cherché, petit, que l’on ne peut pas encaisser sans rien dire. Pourquoi as-tu tellement cherché la bagarre ? On dirait que tu veux mourir.
ZUCCO. – Je ne veux pas mourir. Je vais mourir.
LE BALÈZE. – Comme tout le monde, petit.
ZUCCO. – Ce n’est pas une raison.
LE BALÈZE. – Peut-être.
ZUCCO. – Le problème, avec la bière, c’est qu’on ne l’achète pas : on ne fait que la louer. Il faut que j’aille pisser.
LE BALÈZE. – Vas-y, avant qu’il ne soit trop tard.
ZUCCO. – Est-il vrai que même les chiens me regarderont de travers ?
LE BALÈZE. – Les chiens ne regardent jamais personne de travers. Les chiens sont les seuls êtres en qui tu peux avoir confiance. Ils t’aiment ou ils ne t’aiment pas, mais ils ne te jugent jamais. Et quand tout le monde t’aura laissé tomber, petit, il y aura toujours un chien qui traîne par là pour te lécher la plante des pieds.
ZUCCO. – Morte villana, di pietà nemica, di dolor madre antica, giudicio incontastabile gravoso, di te blasmar la lingua s’affatica.
LE BALÈZE : – Il faut que tu ailles pisser.
ZUCCO : – C’est trop tard.
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