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Critiques de Bertrand Boileau (14)
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Le cimetière des veaux sous la mère

Les petits billet de Collectif Polar

Louis Nicolas et Zelda un jeune couple parisien sont confrontés à une série de morts violentes pendant leurs vacances au coeur du Lot-et-Garonne.

Avec une intrigue à tiroir, trois pour être précises, Bertrand Boileau nous entraine dans une enquête pétillante.

Avec son style pétulant et alerte, il nous fait aimer les bons et les jeux de mots que pratiquent avec aisance et plaisir nos deux jeunes héros. Sa plume est drôle et jovial. Nos protagonistes sont truculents et très attachants. Bref on passe un sacré bon moment de lecture plutôt jubilatoire et on n'en redemande. Ca tombe bien, il semblerai que le cimetière des veaux sous la mère soit le second roman où Bertrand Boileau nous propose une aventure de Louis Nicolas et Zelda. Alors c'est certain j'irai faire un tour du coté de leur première enquête : « le Mystère du Magot »

Visiblement notre auteur aime que nos lectures soient à la fois joyeuses, agréables mais qu'aussi qu'avec elles on se cultive et que l'on réfléchisse un peu aux vicissitudes de notre temps et de notre société sans se prendre la tête. Et moi ça me va bien !
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Le cimetière des veaux sous la mère

Une couverture très originale accompagne ce titre non moins original, pour trois histoires qui n'en font qu'une... J'ai passé un très bon moment avec Zelda et Louis, en vacances dans le sud-Ouest... Des veaux assassinés à coups de serpe, Francis Cabrel, un intermittent d'étable, une pétulante légiste, un cimetière abandonné de Dieu, un puits où l'on puise du vin...



J'ai passé un excellent moment avec ce couple et leur aventure pleine de mystère, c'est drôle, addictif et très bien écrit, ce qui ne gâche rien...



Je n'ai qu'une envie c'est de découvrir la prochaine aventure, surtout si elle est de cette qualité, un bon polar terroir de qualité qui prend son temps en nous racontant la vie rurale, avec des recettes typiques... C'est gourmand... Dans tout les sens du terme... J'avais l'impression d'y être et de sentir ces odeurs de foins coupés et l'étable...
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Cette trace de ta vie dans la mienne

Chère Brigitte et cher Bertrand,



Lorsque par bonheur je reçois une boîte de calissons, les vrais, ceux qui viennent d'Aix-en-Provence, sans fioriture, ni décorum supplémentaire, non les classiques, je sais déjà... . Le fondant sous la dent, les deux bouchées pour chaque confiserie, la douceur de la pâte d'amande, le moelleux qui glisse sur la langue, et cette saveur qui réveille mille souvenirs, les instants d'échanges et de partage, les sourires ravis et la tendresse qui s'y associe....



Pour que la sensation continue longuement, je fais durer.... Pas plus de deux calissons par jour, je veux que le plaisir s'étende encore un peu plus....



Oui, d'accord me direz vous, mais d'où te vient cette réflexion ?... Comment, pourquoi, cette présentation d'un délice qui t'est somme toute assez personnelle... Et bien vous répondrais-je, il m'est arrivée une aventure similaire. Non, pas une aventure sucrée, une aventure littéraire....



un recueil de nouvelles qui m'a procurée de telles émotions que je l'ai lu, délicatement, lentement, texte après texte, un ravissement qui méritait de lui accorder plus d'attention, de l'espérer chaque soir, un ou deux pas plus pour prolonger le contentement...Pour juste s'abîmer dans une douce contemplation, la respiration calquée sur la rythmique des mots et l'espace d'une seconde, une brève seconde fermer les yeux et là, à l'abri derrière les paupières, voyager en des lieux dont les contours se précisaient. Une évasion où s'entendait le moindre bruissement, où chaque couleur se reflétait devant soi et où ceux qui s'y rencontraient, devenaient instantanément tangibles.



Des nouvelles qui se lisent comme de la poésie, des soirées d'évasion, une jolie trace qui restera. Une gourmandise littéraire que je vous dois et dont je vous remercie... Demain j'achèterai des calissons....

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Le mystère du magot

Je ne me souviens plus comment je l'ai vu ce petit livre-là, coincé entre d'autres sur les rayonnages de ma librairie favorite. Il fallait le dégoter ce "Mystère du Magot", tout comme il fallait l'imaginer cette aventure atypique dans laquelle on plonge avec Louis Nicolas et Zelda, tout surpris de se retrouver là et de s'y plaire. Que d'improbabilités dans les lieux, les personnages, et le rythme, dans cette quête du trésor perdu du Docteur Petiot pendant la seconde guerre mondiale ; et pourtant l'auteur en fait une force et les distille savamment. On s'y plaît au point de ne plus avoir envie d'en sortir.
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Le mystère du magot

Quels sont vos loisirs lorsque vous avez du temps libre ?

Et bien Louis Nicolas, le personnage principal de Bertrand Boileau dans le premier de ses romans, se rend au cimetière sur la tombe de Jim Morrison. Jusque-là rien d’anormal. Mais quand une voix de femme (appelant à l’aide) sort d’un mausolée, c’est déjà plus étrange !



Et quand il réitère sa visite le lendemain soir, qu’il est appelé une nouvelle fois à l’aide, et que la charmante créature de la veille l’entraîne dans les souterrains à travers les galeries humides avant de lui révéler une histoire rocambolesque et terrible sur l’abominable docteur Petiot – assassin de ses patients durant la deuxième guerre mondiale– et dont elle recherche activement les traces du trésor (somme de tout ce qu’il a volé à ses victimes), là…vous avouerez que ce cher Louis Nicolas aurait des raisons de s’interroger ! Voire de s’inquiéter ! Et bien non… Il se contente de tomber sous le charme de la belle Zelda.



Et après ? Ce n’est pas à moi de vous le raconter, mais à vous de dévorer les lignes, aux côtés de ces êtres déjantés, amoureux et avides de situations improbables.

Attention, n’emmenez pas de chien. Il y a déjà Aldo, l’incroyable bulldog anglais.

« Massif, court sur pattes, il avançait en dodelinant des fesses ».

Mieux vaudrait tout de même ne pas le rendre jaloux, il est quand même de la race des tueurs de taureaux !



Si je vous avoue que je lisais du Boileau pour la première fois, et que depuis j’enchaîne ses livres, vous me demanderez forcément de justifier mon acte ! Alors voilà :

–Pour la plume incisive, que l’on sent rapide et intelligente, parfois crue, parfois sensuelle. « Les chaises de la cuisine étaient bien inconfortables, ils montèrent dans la chambre de jeune fille aux draps froissés ».

–Pour l’humour décalé, un peu absurde, hors des clous et …j’adore ça !

–Pour le culot, le politiquement incorrect très années 80.

« Un lieu à tourner un film de putes grasses et sales avec des points noirs entre les seins »

–Pour l’ambiance improbable, irréelle parfois, et les lieux mystérieux…)

–Pour le côté presque enfantin qui tranche avec un côté sombre et parfois peu empathique.

« Et il les emmena à l’une de ces délicieuses terrasses parisiennes où l’on mange sur 30cm2 de nappe en papier entre voitures et pigeons »

–Pour toutes les comparaisons chien-homme (ou homme-chien ?) qui ramènent de l’humanité là où certains personnages l’avaient fait disparaître sous la cupidité ou la cruauté.

« Roseofsharon dormait là, enroulé dans la couverture, ainsi que l’aurait fait un chien. Aldo ne le reconnut ni comme un humain, ni comme un des siens, et lui manifesta une indifférence polie, sans plus. »

–Pour la leçon sur ce Dr Petiot, un vrai psychopathe, pervers, vicieux.

Un serial killer, quoi !

–Pour les clins d’yeux à la Bible, au Talmud.



LOUIS NICOLAS est un être aérien, très zen face au(x) meurtre(s), qui n’a rien de l’homme-hamster, celui qui cogite non-stop, s’inquiète et met son mental en danger. Quand il réfléchit, c’est en professionnel de l’intrigue, en passionné, en amoureux de l’aventure.



ZELDA cache au fond d’elle des trésors de savoir, ce qui va très vite attirer « Mon Louis », comme elle l’appelle. Son père ne tarit pas d’éloges à son sujet : « C’est pour cela que ma fille se prénomme Zelda. Pour que continue cette lignée de femmes élégantes et responsables, autonomes et féminines.» Et puis elle a « une aisance à prendre les choses en main qui convenait bien au caractère irrésolu de Louis Nicolas. »



Vivrez-vous ce roman comme un rêve ? Une réalité ? Pour ma part j’y ai vu la réalité soudain bouleversée par des situations ou personnages irréels, sans pourtant être troublée outre mesure. L’auteur flirterait-il avec le réalisme magique ? Ou est-il simplement tombé petit dans la marmite de l'humour absurde ?



J’ai reçu ce livre en cadeau et je suis sortie de ma zone de confort pour mon plus grand plaisir !

PS : Louis Nicolas et Zelda continuent leurs tribulations dans les romans suivants…..

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Le cimetière des veaux sous la mère

Une belle découverte grâce à Brigitte Banjean.

Le titre de ce roman m a intrigué, ainsi que l originalité de sa couverture.

Dans ce roman il y a tout un "univers". Zelda et Louis Nicolas très amoureux sont très attachants. L auteur les envoie en vacances dans le sud ouest. Ça sent l étable,le foin coupé ,...A leur arrivée, une femme les accueille en criant-Le tueur ....il est revenu...ils mènent alors tout une enquête où parfois on rit ,on a peur ....A vous de découvrir si ce n est déjà fait
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Le cimetière des veaux sous la mère

Bon, je suis passée à côté, je n’ai pas ri, je n’ai peut être pas compris les références, ça se laisse lire mais je ne suis pas forcément convaincue en l’état. En effet, je pense qu’il y a matière à, mais ce n’est pas assez poussé et ça reste basique.



L’histoire de ses deux parisiens qui débarquent en province et se retrouvent mêlés à des problèmes m’a gênée en l’état pour la simple et bonne raison qu’on a l’impression que sans les parisiens, les provinciaux sont perdus. De la fermière qui a besoin d’eux pour résoudre l’énigme des veaux massacrés, au vétérinaire qui leur demande de l’aider pour la mise bas, ce qu’aucun autre ne peut faire, aux gendarmes qui leur permettent d’interroger les suspects, je grince des dents. Je passe à côté de la subtilité qui nous montre que c’est ridicule. Je vois bien que c’est une chose qui se veut dénonciatrice d’une idée préconçue mais il me manque un truc.



Par ailleurs, certaines choses manquent de précision, ainsi, la fouille du cimetière et la découverte des crânes de magdaléniens, intact ou presque, 6 ou 7… je connais beaucoup de préhistoriens qui feraient un arrêt devant ça… et quand en plus, on lis que ce sont des singes…. bon bref….



C’est dommage par ce que d’autres aspects sont bien traités comme l’alternance entre l’histoire de nos parisiens et la communauté, c’est vraiment top.



Du coup, je suis ressortie assez déçue de ma lecture mais bon, ça arrive.


Lien : https://loeildesauron1900819..
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Le cimetière des veaux sous la mère

Je viens de dévorer le deuxième roman de Bertrand Boileau et j’ai eu l’impression qu’on m’avait servi un délicieux plat sucré-salé agrémenté d’une sauce aigre douce. Excellent !



Louis Nicolas et Zelda, plus amoureux que jamais, préparent leurs vacances qu’ils veulent reposantes, calmes et made in terroir du sud-ouest :

« Zelda y était déjà, elle jouait à la fermière, cueillant les tomates avec une échelle, trayant le bouc… »

Mais à peine touchent-ils du doigt l’ambiance bucolique que déjà elle disparaît : Gastounet, le petit veau est retrouvé mutilé, la chambre d’hôte n’a rien à voir avec l’annonce sur le site, le cimetière de Roufignac-de-Sigoulès est profané, le village abrite une étrange communauté….

Louis Nicolas comprend alors que « les emmerdes » commencent…



Dans ce livre-là, l’auteur alterne en permanence entre le plaisir et la dure réalité. Leur vie n’a rien d’un long fleuve tranquille et pourtant le couple de tourtereaux réussit à repeindre chaque situation avec amour, humour, philosophie et détachement.

Leur spécialité : se retrouver mêlés à des situations ubuesques, ridicules, qu’ils vont tourner en dérision avec brio.

L’ambiance est mystérieuse et enveloppante malgré l’intrigue.



Je soupçonne Boileau de s’amuser énormément en écrivant et la contagion opère. Ses personnages sont drôles voire fous dingues, un brin démodés parfois (ou vintages), complexes et parfaitement adaptés à sa plume fluide et osée, poétique ou crue, tour à tour provocatrice, enfantine ou charmeuse.



Louis Nicolas et Zelda entretiennent une relation tendre, gaie, loin des prises de tête des couples « classiques ». Ils ont mis en place, sûrement inconsciemment, une sorte de système pour évacuer les galères, les meurtres, les peurs : plein de mots tendres, un partage de tout, les bons repas, le sport, les blagues, et même une séance quotidienne d’étude des figures de style de la langue française !

Voilà deux créatifs fascinés autant par les oxymores et les hyperboles que par les histoires de sacrifices angoissants, d’artefacts, ou de nécropoles…



Chaque personnage, chaque lieu, chaque animal ou chaque situation en prend pour son grade, un peu comme on osait le faire dans les années 80.



–Les gendarmes : « Sympathiques, toujours plus assistantes sociales que criminologistes ».

– Le groupe des trois jeunes : « Ils étaient trois vilains, pas comme ces méchants petits conards qui avec la puberté deviennent des cygnes. » ou

« De vrais petits mâles humains au pire moment de leur agitation hormonale. »

–La région : « Tous les guides sérieux étaient formels : Le Lot-et-Garonne est en ceci un endroit remarquable qu’il n’y a rien de remarquable. »

–La fermière : « Elle était comme beaucoup de ces femmes agricultrices du Sud-Ouest, en forme de pot à tabac, les doigts cornés et noirs de cicatrices mal lavées… »

–Paroles du médecin : « Quand je me suis installé ici, au début, ils sont tous venus : le Rotary, les francs-maçons, le Lions Clubs, les politiques…Ils voulaient tous m’embrigader. Vous savez, je leur ai répondu, je n’ai pas besoin d’excuses pour tromper ma femme et je les ai envoyés se faire foutre. »

– « Dis donc, demanda Zelda, tu ne trouves pas qu’il ressemble à Alain Chamfort ?

Tu as raison, une bonne tête de chien, des yeux un peu tristes et des lèvres minces ».





Un vrai moment de régal pour qui aime l’humour osé et décomplexé, sans filtre, à la Desproges ou à la Coluche ! Car c’est sûr, ce n’est pas la lecture de « Oui-Oui « !!!



(voir ma chronique sur « le mystère du magot » du même auteur)

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Le cimetière des veaux sous la mère

Chargée de communication, j'ai reçu ce mail adressé à Bertrand Boileau, auteur intégré dans mon équipe. Ce commentaire est rédigé par monsieur Jean Louis Gaziniaire, journaliste au Figaro, après sa lecture du "Cimetière des veaux sous la mère" ; l'auteur n'osera pas le transmettre lui-même, aussi je me fais le relais de cet avis de connaisseur :



" Ils ont sacrément bien fait, ceux et celles qui t’ont soufflé « J’y crois » et t’ont permis d’aller au bout de ton roman, « Le cimetière des veaux sous la mère ».



Bref, tu as terminé. Non pas ton polar. Mais ton roman. J’insiste. Ton roman. Je suis venu, j’ai lu, j’ai aimu.

Les vérités du père Bombard, les odeurs de l'étable, les gamins du cimetière qui me rappellent les Vieux de la Vieille de mon copain Fallet, les quelques escarmouches contre la vie parisienne, la recette des rognons au xérès, bref tous ces petits et grands bonheurs d’écriture et d’intrigue m’ont bien plu. Et tu sais camper les personnages, leur donner vie, chair et sang.



Et puis je dois te dire merci, aussi pour m’avoir incité à « aller au dictionnaire » à plusieurs reprises (les cheveux coupés aux enfants d’Edouard, par exemple). Quel plaisir de découvrir ou redécouvrir les mots ! Je n’avouerai pas combien de figures de langage j’ai identifié par hasard ou pas du tout… mais il est vrai que j’avais complètement oublié ce que pouvait représenter l’hypallage ou la palilogie. L’anacoluthe, je savais, fastoche : c’est une des injures favorites du capitaine Haddock !



Au petit jeu des citations, je n’ai pas tout découvert (trop absorbé par la qualité du style et le suspense, monseigneur). Rimbaud, Nerval, Vigny, et quelques autres, ok. Mais je n’ai pas déniché les propos de Franquin par exemple. En revanche, « ce qui ne nous tue pas rend plus fort » est attribué dans ton texte au moustachu allemand, pas d’accord. Un siècle avant papa Nietzsche, le divin Goethe nous l'avait assénée ! J’ai aussi trouvé un vers des Regrets de du Bellay page 173 et non répertorié…



Tout ça pour la petite histoire dans la grande.

Bravo pour ton bouquin qui m’a séduit et tenu en haleine. J’ai beaucoup aimé le paragraphe mis dans la bouche de Louis Nicolas page 199 : - À chaque fois que j’ai subi un choc… etc.



C’est vous l’écrivain ? aurait-pu te lancer le Général. Eh bien, continuez !!!



Signé : JL X, un ami qui vous veut du bien

Jean-Louis Gazignaire"



Merci monsieur Gaziniaire !

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Le champ des possibles

Chargée de communication, je me fais le relais d'un message reçu pour Bertrand Boileau de la part d'un fan, Bernard Leprince, vieux soixante-huitard mi-anarchiste, mi-punk qui n'utilise pas les "réseaux sociaux numériques". Je le cite :



" BERTRAND, J'écris ton nom en MAJUSCULES tant « Le champ des possibles » fait partie des grandes œuvres de la littérature de ce début du siècle.

Zelda ne m'a même pas manqué (pardon à elle !), mais je la retrouverai avec plaisir certainement dans un prochain ouvrage. Merci pour les décortications musicales professionnelles des morceaux d'AC/DC, les conseils avisés aux fondateurs de sectes, les petites histoires de la Californie ... On en oublie parfois l'histoire elle-même qui parait insignifiante devant le chef d'œuvre littéraire de l'ensemble de tes connaissances.

À relire bien sûr, je l'ai lu bien trop vite impatient que j'étais de dévorer le chapitre suivant, à relire pour pouvoir le savourer, à relire aussi car ma petite mémoire ne m'a pas permis de retenir tant de détails et descriptions, à relire enfin pour ma culture personnelle car ce livre est culturellement très riche.

Merci à toi de l'avoir écrit."



Merci monsieur Leprince !

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Cette trace de ta vie dans la mienne

Après avoir lu Verbis du même auteur, j'ai sauté sur son recueil de nouvelles.

Quelle bonne idée de prendre la phrase de Victor Hugo comme fil conducteur de ces histoires ! Les recueils de nouvelles ne sont souvent que des assemblages mal ficelés alors que là, chaque histoire à sa place.

J'ai pleuré d'émotion avec Lucienne et les tirailleurs sénégalais, j'ai ri avec Alain, j'ai pris le temps d'un bain au Hamann....

Enfin, je me suis régalé !

Allez-y vous m'en direz des nouvelles !
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Cette trace de ta vie dans la mienne

Un recueil de nouvelles qui offre des thèmes et des styles différents. Beaucoup de finesse dans le traitement des sujets avec des textes drôles et d'autres plus graves, abordés parfois à mots couverts ou à travers des expressions taquines ou poétiques. Un régal ! Les quatre prix littéraires qui entourent ce livre récompensent bien ces variations.
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Le champ des possibles

Le champ des possibles retrace une cavale en Californie. Même si certains des personnages sont déjà présents dans les trois premiers livres de Bertrand Boileau, ce nouvel opus ne constitue pas une suite des précédents et le style se veut plus incisif.



Le champ des possibles, un road-movie où l’œil taquin de l’auteur nous montre un Louis Nicolas jeune, fougueux et délicieusement irrespectueux. On le découvre à ses débuts, avant de rencontrer sa Zelda et il apparaît déjà bien dégourdi. Ici, Louis Nicolas et son ami Jacques se sortent de pas mal d’embuches, employant des méthodes hors norme mais pour ceux qui connaissent et apprécient les ruses des enquêteurs du cercle très fermé de la Rue Amélie, ils ne seront pas déçus. Les deux hommes s’en sortent mieux que Thelma et Louise car le film se déroule à la Boileau avec cette poésie particulière, de belles influences rock, de l’ironie sur des vérités dérangeantes, des sujets graves abordés à contre-pied et des méchants très méchants qui ne s’en tireront pas facilement.
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Cette trace de ta vie dans la mienne

Après avoir lu Verbis du même auteure ,découverte grâce à un concours,je voulais me replonger dans l'univers des mots de Brigitte Banjean.

J'ai été émue,une larme m est venue,j ai souri...enfin beaucoup d émotions dans ses différentes histoires courtes. Parmi celles-ci j'ai adoré Le sourire de Lucienne, le jeux de mots "Alain", .Ces histoires sont pleines de charmes

A découvrir
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