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Citations de Bertrand Busson (16)


À leurs yeux, je n'étais peut-être qu'un légume, mais ils ne me blanchiraient d'aucun chef d'accusation.
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Il suffisait d’un simple ajustement dans la poitrine pour résoudre les lacunes dues à l’absence du myocarde. Vivre sans un muscle, ce n’est pas une tragédie, surtout si ce muscle, dans les circonstances mondiales actuelles, ne vous sert plus à rien.
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[…] j’ai fait la découverte d,une chose terrible : le genre humain n’a plus besoin de cœur pour survivre. C’est l’évolution qui le veut ainsi, la nature a récupéré ce que nous avons semé pendant oute ces années de guerre et de terreur. Ces années de meurtres et de bombes. Ces années d’industrialisation, de consommation, de capitalisation, de destruction de ressources et des espèces.
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Rachel semblait nerveuse, ce fut pourtant elle qui poussa les choses un peu plus loin en me sautant dans les bras. Dans les débris de mon appartement se perdit son joli nez cassé vers la gauche ; dans la terre éparpillée sur le sol s’engouffrèrent ses grands yeux verts nébuleux ; dans le courant d’air provenant de la fenêtre brisée valsèrent ses longs cheveux blonds ; dans les coussins déchirés de mon divan se dissimulèrent les pointes de ses petits seins.
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Devenir légume, c’est avant tout apprendre à devenir un homme.
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On s’imagine avoir le portrait d’ensemble de la situation, mais tout ce que nous voyons, nous le voyons à travers un filtre : c’est le sas de notre humanité qui dicte nos gestes.
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Contrairement aux hommes, les plantes ne cherchent jamais à s’auto-définir. Elles acceptent le vide dans leur tige comme une possibilité infinie. Prenons l’exemple de la haine, phénomène par lequel les hommes s’identifient en sous-groupes ; elle n’a jamais été répertoriée dans le règne végétal. La haine est sélective, les plantes sont des êtres dont le libre-arbitre les pousse toujours à choisir la négation même du choix.
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La terre était sèche, un vrai désert. Les plantes, elles souffrent, tu sais. Ce sont des êtres vivants, comme toi et moi. Des êtres sans défense, qui peinent pour survivre. Ça me crève le cœur. Ces hommes, à la pépinière, sont cruels, ils sont sans pitié.
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Le sens de la vie chez les végétaux était moins obscur que chez les hommes. Chez les humains, il y avait toujours place à l’interprétation.
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Il fallait bien un Turc pour donner une conscience à un animal et un animal pour donner une conscience à un Turc.
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Pour changer le monde, il faut en faire partie.
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La nature de l’être humain ne vaudra jamais la perfection évolutive d’une photosynthèse.
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Perdre mes plantes, c’était aussi perdre l’ancrage qui retenait les souvenirs que j’avais de mon père, toutes ses croyances en une métaphysique végétale. Papa, qui était le plus philosophe des botanistes, était aussi le moins animal des maîtres-penseurs. Dans ses nombreux essais, il décrivait la connaissance comme un élément secondaire à la croissance.
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Lorsqu’il est question d’argent, les gens deviennent tous royalistes .
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Ce fut une véritable épiphanie, toute cette pourriture ; une révélation quant à l’espace occupé dans nos connaissances par l’incertitude. J’en restai sous le choc. Par la mort de mes plantes, c’était ma vie entière qui perdait son sens.
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