Les Russes ont l'habitude des épreuves, de la souffrance et du désespoir, mais pas des succès et encore moins de la justice. Pas étonnant que cela ait engendré chez beaucoup un profond fatalisme, la conviction que le monde est mauvais, qu'il le sera éternellement et que toute tentative de changer les choses est vouée à l'échec.