Ce court ouvrage retrace la filmographie de Kubrick de manière synthétique tout en suscitant l'intérêt du lecteur.
S'il ne constitue qu'un résumé, cet ouvrage complète d'autres réalisations retraçant la carrière cinématographique d'un des plus grands réalisateurs du siècle dernier.
Commenter  J’apprécie         100
Pas facile de traiter l'œuvre complexe d'un artiste majeur en moins de 90 pages. Pourtant Bill Krohn a tenté de relever le défi en revenant sur l'art de Stanley Kubrick, de ses débuts de photographe chez LIFE à son décès prématuré avant la sortie d'Eyes Wide Shut.
La collection Cahiers du Cinéma - Le Monde est très bien faite même si les livres ne sont pas exhaustifs. Il n'empêche que celui-ci donne un bon aperçu des films et des obsessions de Stanley Kubrick.
L'analyse des thématiques kubrickiennes est intéressante même si Bill Krohn se montre quelque peu grandiloquent. Les phrases sont longues et l'auteur a des théories parfois excessives (en même temps les films de Kubrick étant sujet à interprétations, celles de Krohn en valent bien d'autres).
Il est évident que ce livre ne vaut pas celui de Michel Ciment et même pas le numéro spécial de Trois Couleurs qui était sorti au moment de la rétrospective Kubrick de la Cinémathèque de Paris. Mais il donne quelques pistes pour appréhender l'œuvre mystérieuse d'un cinéaste génial.
Commenter  J’apprécie         60
A mes yeux un texte décevant : des paragraphes obscurs, des références tirées par les cheveux et une traduction médiocre. Une impression générale d'amateurisme.
Extraits :
« Paradoxalement, 2001 est le film dans lequel Kubrick tire le conclusions les plus radicales de son amour pour Welles. Il ne ressemble pas à Citizen Kane, mais ce sont les blocs de temps utilisés pour raconter l'histoire dans Kane qui en ont inspiré la forme. En prenant la forme de l'ode pindarique, ou d'une quelconque de ses imitations romantiques, avec ces inversions soudaines entre les stanze, le film indique quel est son véritable sujet : le Temps, pas l'Espace, dans les intervalles qui séparent trois blocs de temps dont le seul lien entre eux est que chacun a son propre monolithe, son propre ‘Rosebud' ».
Les rapprochements avec l'ode pindarique et rosebud m'ont fait sourire.
« La situation de Barry Lindon est l'inverse de celle de Docteur Folamour où la farce cauchemardesque a été introduite pour atteindre, par d'autres moyens, les objectifs du livre [qui l'a inspiré]. Barry Lindon traite un roman comique à la manière d'un film d'Ophuls comme Madame de …, en le jouant comme une tragédie. »
Commenter  J’apprécie         31
Mémento bien fait agrémenté de photographies.
Commenter  J’apprécie         20
On n'apprend que peu de choses. La plupart des infos figurent déjà dans quantité de livres.
Commenter  J’apprécie         20
Ouvrage de vulgarisation sur Alfred Hitchcock. Ilvaut mieux pour une étude approfondie se reporte à l'ouvrage de François Truffaut (éditions Seghers) "le cinéma selon Hitchcock".
Commenter  J’apprécie         20
Kubrick , plus encore que Coppola , a gravé ses images dans mon cerveau au long des années . Plus que lui aussi il inscrit ses (rares mais marquantes) productions dans les grandes problématiques contemporaines . De plus il s’inscrit dans des genres différents et codifiés ( Film de guerre, Historique, Fantastique , Péplum,Science-fiction, érotisme … ) et y apporte à chaque fois sa propre marque. Ce petit essai permet un survol de la vie et de la carrière de ce génie .
Commenter  J’apprécie         10