À l'écran, je n'ai jamais entendu sa voix qu'une seule fois, justement dans les Temps modernes, où son comportement, sa virtuosité ailée sur les patins à roulettes et sa façon hystérique de débiter la rengaine de "Je cherche après Titine" me faisant penser à un personnage de Chagall, le Violoneux sur le toit, un être chimérique, poétique, acrobatique, instable, déséquilibré, insaisissable, en voie de lévitation, tel que Chagall l'a peint souvent avec nostalgie et qui sert de leitmotiv au peintre chaque fois qu'il évoque son enfance et le ghetto de Vitebsk.