Alors que l'Iran, la Syrie et l Turquie n'ont jamais accepté l'existence d'un groupe "national" kurde au sein de leurs frontières respectives, ces trois États n'ont toutefois pas entrepris de campagne d'extermination massive comparable à celle de l'opération Anfal à l'encontre des Kurdes d'Irak dans les années 1980 et responsable de plus de 100 000 victimes, la plupart des civils.