Le décret n°160 du 29 mars 1987 donne à Hassan Ali al-Majid, cousin de Saddam Hussein, les pleins pouvoirs pour mettre en œuvre la "solution finale" au problème kurde, que ni la politique d'arabisation intensive, ni les déplacements de populations, ni les exécutions, ni une guerre qui dure par intermittence depuis 1961 n'ont pu résoudre.