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Citation de kathel


Seulement, sur l'escalier, il y a un nouveau genre de malabar.
Un type horrible. Il est roux, il a le crâne en pointe ; il est velu, il a l'air d'un ours ; il pèse au moins deux cents kilos et il est très méchant ; ça se voit à ses petits yeux de cochon enfoncés dans son lard.
Je reçois divers coups de tabouret dans les côtes. Rien de sérieux. Mais le gros, c'est sérieux. Il faut choisir.
Je me décide. Je redescends l'escalier. Feinte. Je me retourne brusquement, lance le sac par dessus le gros et je lui fonce entre les jambes au moment où il descend à son tour. Bon Dieu ... jamais je ne passerai. Ce gars a des cuisses comme des pattes d'éléphant. Hi ! je soulève... ça passe, c'est passé. Il dérouille. J'entends glapir, c'est Ted qui a du recevoir son ami sur le pied.
Ah ! me revoici au rez-de-chaussée. Ici, un petit ennui. Tout ce qui ressemble à une porte a l'air hermétiquement clos.
J'ai ramassé le sac à main. Voyons cette porte. Non ! il y a plus pressé. J'empoigne quelques chaises et je les expédie dans l'escalier, parce que j'ai idée que ça essaye de remonter par là. Tout se passe assez vite, il n'y a rien à dire. On n'a pas le temps de s'ennuyer.
Un lourd tabouret de chêne à la main, je cogne sur la serrure du dehors. c'est de la camelote. ça cède.
Mon crâne aussi. Je tombe dans les pommes.
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