Une terrifiante explosion de mi bémol majeur l’agressa. Il bondit. Des notes de piano résonnaient comme des coups de marteau rebondissant sur les dalles de pierre. Des gorges métalliques des haut-parleurs disposés sur le pourtour du square, se déversait ‘Le concerto de l’Empereur’ de Beethoven, polysaturé, secouant Burnell comme toutes les voix du désert unies dans un seul cri. Il courut vers celui-ci, car il était mélomane.