C'est aussi en cela que l'exil blesse, car il pousse chacun à suivre les chemins de sa diaspora personnelle, il brise tout projet collectif. Après, il reste bien peu de choses: faire les comptes avec soi même, chaque jour qui passe, ruminer ses pensées, en les entretenant dans la solitude. Après, quand c'est possible, il reste le travail.