Bruno Descamps

Je suis passée totalement a coté de ce roman.



L'intrigue me tentée mais le personnage principal m'a agacé du début et je n'ai pas réussis a m'attacher a lui. De ce fait, je ne suis pas rentrée dans le roman et je m'y suis complètement ennuyée.



J'ai quand même envie de saluer la plume de l'auteur car le roman est très bien écrit.

Une très belle histoire d'amour, aux limites du fantastique. Un roman magnifique, qui n'est malheureusement plus édité (existe encore en version PDF) et qui est passé quasiment inaperçu... C'est bien dommage, car ce livre a tout pour être grand... A découvrir !!

Après « D’où vient Agnela Küber » et « Les mots de nos rêves », Bruno Descamps nous embarque dans une nouvelle quête d’un fantôme d’amour. Peut-on rembobiner le film d’une vie afin de modifier une séquence et changer la fin ? Telle est la pâle transcription du pitch de ce fascinant roman. Il faut dire que l’auteur possède un vrai style littéraire qui fait d’une histoire somme toute très simple, une véritable épopée sentimentale et nostalgique. Une espèce de voyage psycholeptique, où l’injection d’un passé heureux chez ses héros masculins vient apaiser leur présent. Les cheminements de pensée autour de l’amour, les actes manqués, les faux fuyant, le temps qui passe, sont autant d’éléments de l’ossature du récit, d’une histoire doucereuse joliment et finement écrite. Bruno Descamps tient avec « L’envers des jours » son livre le plus abouti.

D’où vient Angela Küber ? Mais surtout où est-elle passée, disparue sans laisser de traces au bout de six mois d’un amour fou entre elle et Vladimir ?



Depuis, Vlad tient tristement son magasin de musique dans le Vieux-Lille. Il a peu de clients, mais s’en fiche un peu, et en attendant de fermer boutique joue du piano pour les habitués. Il ne peut s’empêcher de penser encore et toujours à l’amour de sa vie, la belle Angela qui a disparu depuis des années et ne comprend pas pourquoi tout ce qu’il semble savoir sur elle s’avère faux. Lui aurait-elle menti, donné une fausse identité ?



Quand le détective qu’il avait engagé des années auparavant le recontacte (après avoir fait chou blanc à l’époque) pour lui annoncer qu’il a retrouvé la trace d’Angela, Vladimir ne sait plus très bien s’il a vraiment envie de découvrir ses secrets et la vérité… Une Angela Küber a écrit un livre dans les années 1930. Or ce livre, L’envers des jours, raconte précisément l’histoire d’amour que Vladimir et la jeune femme ont vécue en 1987. Et à l’époque de la parution du livre, l’Angela de Vlad n’était pas née… Par quel tour de passe-passe cela est-il possible ? Vladimir est perdu, égaré dans ses souvenirs des jours anciens et heureux réveillés par ce mystère étrange et va finalement se décider à partir sur les pas de son ancienne amante et enquêter.



Ce roman n’est pas vraiment un polar, mais pas non plus un récit fantastique. C’est juste une très belle histoire d’amour, où le temps vient interférer et mélanger les cartes. C’est un très beau récit émouvant et poétique d’une quête du passé, où l’émotion affleure à chaque page, tout autant que le mystère, c’est l’histoire d’un amour sans fin qui touche au cœur, servie par une écriture très belle et sobre.



Un premier roman très réussi et un bon moment de lecture.


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En règle générale, comme c'est le cas également pour les films, un second roman est toujours une œuvre un peu intermédiaire. Entre spontanéité du 1er et affirmation d'un style de ceux qui suivront, l'auteur reprend à son compte toutes les remarques et critiques recueillies et tente sur ce nouvel opus de faire l'unanimité. L'effet induit étant de figer un peu l'inspiration. "Les mots de nos rêves" de Bruno Descamps n'échappe pas à la règle. On y retrouve moins la fraicheur et la fluidité qui parcourait "Angela Kuber" au profit d'une structure littéraire plus empesée. Mais il n'empêche que ce livre se dévore de bout en bout et l'on se délecte très souvent de ses mots rêvés, empreints d'une belle nostalgie.

Plus encore que la surprenante histoire d'amour, c'est la musicalité de l'écriture de Bruno Descamps qui fait que l'on s'attache à ce roman. Une fluidité des mots, des pensées joliment composées, il ne manque rien à cette gracieuse partition dont le charme et la délicatesse n'ont pas fini de nous hanter... comme Angela hante Vlad

Vladimir Mussolini, propriétaire d'un magasin dans le Vieux Lille, s'interroge sur sa vie de quinquagénaire. Il repense à son amour avec Angela Kruber. Quel bonheur d'aimer ! Mais au bout de quelques mois d'amour, elle disparait ...

C'est une enquête tout à fait spéciale qui vous attends dans ce livre. Je dirai plutôt une quête vers la vérité. Malgré un scénario tout invraisemblable, ce livre est très bien écrit et on se laisse embarquer dans cette quête. Une bonne note pour l'écriture et l'originalité.

Je dois avouer que je ne m’attendais pas exactement à ce genre d’histoire quand j’ai commencé le livre. En effet, je pense que le résumé est un peu trompeur, où alors est-ce moi qui ai un peu trop extrapolé. Je m’attendais à quelque chose de plus poétique et de plus mélancolique. Ici, j’ai surtout eu l’impression que le personnage principal est plus déprimé que nostalgique.



J’ai eu un peu de mal à cerner le personnage principal, je l’ai parfois trouvé un peu hautain, il m’a donné l’impression de se trouver mieux que les autres parce que lui au moins a conscience de certaines choses et pas nous. J’avoue ne pas avoir apprécié ces passages où j’ai vraiment ressenti certaines critiques pour moi. Et puis d’un seul coup, le personnage principal se traite de bon à rien, se plaint de n’avoir rien fait d’extraordinaire dans sa vie. Bref, je ne savais pas trop sur quel pied danser avec ce personnage et je n’ai pas été capable de m’attacher à lui et de ressentir ses émotions. C’est un peu la même chose pour le personnage d’Alessandra. J’ai eu du mal à savoir si elle était vraiment sincère ou non.



Gros point positif du livre pour moi, le style de l’auteur. J’ai beaucoup aimé son écriture poétique et les métaphores utilisées tout au long du livre. Certaines phrases sont très très bien tournées et apportent vraiment un petit plus. Cela compensait le fait que certaines passages étaient un peu trop longs et manquaient d’action à mon goût.



Impression donc un peu mitigée sur ce livre, j’aurais préféré davantage de passages sur la relation entre l’auteur et Alessandra car au final j’ai l’impression qu’il y a surtout eu de longs passages un peu monotones sur les états d’âme de l’auteur.
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