Lorsqu'elle n'était pas là, Skype prenait le relais.
C'est peut-être paradoxal, mais la distance peut rapprocher, vous savez. Quand l'autre n'est pas là physiquement, il ne nous reste que ça: sa parole, sa voix... On discute jusqu'à ne plus rien avoir à se dire, et c'est à ce moment que ça devient intéressant
- car lorsqu'on a épuisé les sujets du quotidien, on est obligé d'aller plus loin. On gratte les couches, on les perce l'une après l'autre, on se dévoile...
Et plus j'en découvrais sur Elena, plus je l'aimais.