On avait chargé les fusils avec des légendes féroces. Combien de fois n'avons nous pas entendu des hommes qui avaient pris part au massacre, déplorer qu'on les eût trompés pour les rendre impitoyables !
Le parti de l’ordre, dont la couardise fut la principale cause de la guerre, se distingue maintenant par sa férocité, fouillant partout les maisons pour trouver des insurgés, fusillant beaucoup de ceux qu’il trouve. (Le correspondant du Times.)
On a tort de croire que le massacre n'a été qu'une répression féroce contre les “fédéré“ : il s'est trouvé, en fait, dirigé contre Paris entier, et non pas contre le seul parti de la commune.
L'exécution de Millière montre comment on faisait un procès politique sous la Commune. Les chassepots instruisaient l’affaire, jugeaient l’accusé, exécutaient la sentence. La charge du fusil constituait toute la procédure.