Parce qu’il propose une perspective politique en défendant la voie d’une réappropriation des arts et métiers, d’une reprise en main de nos conditions d’existence, « pour sortir de l'impasse où nous enfonce la société capitaliste et industrielle ».
Parce qu’il démêle le fatras des complotismes et propose une boîte à outils conceptuels clairs pour lutter contre les narrations toxiques qui alimentent le délire paranoïaque ambiant et détournent les colères et mécontentements légitimes vers des boucs émissaires.
Parce qu’il établit une continuité entre la colonisation de l’Algérie et le processus de destruction et d'accaparement des communautés vivant de manière relativement autonome sur le territoire français.
Parce qu’il raconte l’histoire conflictuelle de notre système de santé et nous invite à reprendre « le combat pour une sécurité sociale auto-organisée contre le capital et contre l’État »
Parce qu’il utilise l’anthropologie comme un levier politique pour dépasser le naturalisme et fissurer le statu quo qui empêche le dépassement du capitalisme, et qu’il montre le chemin d’une véritable révolution copernicienne déjà à l’oeuvre dans les territoires en lutte.
Parce que la dernière édition date de 1889 et que cette enquête dresse, neuf ans après les faits, un tableau saisissant de cette sanglante semaine, « sans passion, et avec des documents certains ».
Parce qu’il recherche dans la difficulté à accepter la mort, trait caractéristique de la pensée occidentale depuis 2 500 ans, qui relève aujourd’hui du déni et culmine avec « les délires du transhumanisme », une des sources de notre incapacité à habiter la terre sans la détruire.
Parce qu’il propose une lecture critique d’une sentence quasi proverbiale, énoncée pour enterrer toute discussion et justifier des politiques migratoires xénophobes.