Le bon traducteur a du sentiment, de l'empathie, il sait se glisser sous les doigts de l'auteur, sous sa peau et, comme le dit Barthes: " Le langage est une peau: je frotte mon langage contre l'autre. C'est comme si j'avais des mots en guise de doigts, ou des doigts au bout de mes mots." N'est-ce pas ? (p. 140)