Ma vie n’est peut-être qu’une petite comédie policière, un film de série B qu’on ne diffuserait même pas dans les émissions matinales d’une télé provinciale, entre une publicité pour un appareil à allonger le pénis ou pour un robot de cuisine permettant à la maîtresse de maison de vivre comme les femmes en papier glacé des magazines, lovée dans un canapé italien une coupe de champagne à la main.