La survenue des reviviscences à l'état de veille, fréquemment sous l'effet déclencheur d'un évènement rappelant quelque peu la scène originale, comme un bruit par exemple, laisse le sujet d'autant plus désemparé qu'elle se manifeste comme un phénomène de forçage de la pensée, auquel il ne peut se soustraire.
Le but de la réaction de stress est de rétablir une homéostasie ou un équilibre rompu par l'excès de demandes extérieures en mobilisant un large ensemble de ressources motrices et cognitives qui permettent au sujet de mobiliser son énergie et de focaliser son attention sur le danger pour l'inciter à l'action.
Les idées suicidaires sont souvent présentes dans les névroses traumatiques. Elles peuvent prendre la forme d'une tentation constante contre laquelle le patient doit en permanence se mobiliser. Les études américaines sur les vétérans du Vietnam ont montré une surmortalité de 17% par rapport à la population générale.
Des personnes qui n'ont pas été exposées directement à un évènement traumatique ne peuvent être traumatisées. Elles peuvent présenter des symptômes de type traumatique si elle ont un lien très étroit avec une victime directe, mais qui n'en sont pas véritablement.
Le trauma confronte à la destructivité et mobilise la pulsion de mort.
L'hypervigilance est un symptôme clef de l'état de stress post-traumatique.
Le sens du présent ne peut se défaire d'un hors-sens passé.