Sa voix est si basse, un chuchotement presque inaudible. Ses doigts crispés s'agrippent aux miens. Elle s'y accroche et j'ai l'impression que serrer ma main lui donne la force de parler ; maman veut finir de raconter ses amies du camp, comme si elle voulait leur rendre hommage, pour que nous ne les oubliions pas, nous les citoyens libres. Pour que le monde ne les oublie pas.