Dans la vie, on est toujours tout seul. Mais on peut décider que cette solitude nous pousse en avant. Préférer le vertige de la liberté à la prison de la routine. Et trouver un endroit où il fera chaud.
Les enseignants prodiguent une parole souveraine, une supercherie. La plupart n'ont plus aucune pratique de terrain sur laquelle appuyer leur discours qui devient théorique, vaporeux, désincarné. Chaque professeur cherche à se convaincre de son talent intellectuel grâce à la dévotion feinte d'étudiants arrivistes. L'élève devient le faire-valoir et le faire-être de son maître.chaque universitaire prêche pour sa paroisse, pour son thème de recherche, pour son corpus d'idées.
Je méprise l'université et l'université me hait. Les facultés de sciences humaines ne forment pas des professionnels à un métier, elles formatent pour leur propre plaisir des jeunes gens immatures aux aspirations désuètes. Les étudiants et étudiantes se bousculent dans des amphithéâtres bondés et échouent, au mieux en dernière année, au pire avant de décrocher un diplôme. Dans les deux cas, ils ne trouveront pas de travail à la hauteur de leurs prétentions.