« L’hôpital vous déshumanise.
Est-ce le contact avec la machinerie médicale, la géographie quadrillée des lieux , la gestion du temps ? .
Mais les gestes ont tendance à devenir mécaniques quand on s’y trouve , et c’est comme un robot que je me dirigeais vers l’accueil du pavillon Garcin pour prendre mon second ticket, celui qui me donnerait accès au bilan post- chirurgical.... »
On se croit "entouré" "choyé" "comblé" mais à l'épreuve de la maladie, l'anti-chambre de la mort, quel que soit l'amour des proches, on mesure le vide sidéral.