On porte en soi les bonheurs que l'on a vécus. On se détache des séparations, on se détache des morts, parce qu'ils continuent de vivre en nous, impalpables, fidèles compagnons logés dans la conscience. Mais la violence gratuite nous désoriente, parce qu'elle ne sert à rien. C'est un coup de poing qui paralyse et devient un obstacle à la connaissance de soi.
Or, comment être sans se connaître ?