Ex-acteurs du conflit recyclés dans le privé, groupes armés d'extrême gauche ou droite toujours en exercice, délinquants manipulés, narcos, capos mafieux et sicarios, tout ce que la Colombie comptait de criminels était susceptible d'avoir planifié pareille boucherie. Jusqu'à présent rien n'expliquait ces meurtres sauvages, mais la coupe du « vase à fleurs » était un marqueur, tout comme l'exposition publique du corps, relents des massacres qui avaient précipité le pays dans la guerre civile : la Violencia.