Dans son premier roman, Catherine Godefroid nous emmène en Éthiopie, en immersion dans le parc national de l'Omo, une réserve naturelle du sud du pays.
L'héroïne, une jeune botaniste, arrive dans la réserve naturelle pour une mission de quelques mois dans la parc national afin de faire des relevés permettant de cartographier la végétation, étape nécessaire pour mieux protéger la faune et la flore ensuite. Nous suivons la jeune femme dans son quotidien au camp avec les autres scientifiques et les rangers aussi bien que dans ses tribulations sur le terrain.
Le récit regorge de détails sur la réserve naturelle ainsi que sur les activités de la botaniste et le quotidien de l'équipe scientifique. L'autrice nous immerge aussi la vie quotidienne d'un village Nyangatom, dont nous découvrons les coutumes et le mode de vie particulièrement adapté aux conditions difficiles de la vallée de l'Omo.
La plume de Catherine Godefroid est peut-être un peu trop technique mais le texte reflète la passion de l'autrice pour son sujet et les nombreux détails et anecdotes qui émaillent le récit trahissent l'expérience de l'autrice qui est elle-même allée en mission dans le parc national de l'Omo en 2007.
Dépaysement garanti !
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Merci aux Editions Murmure des Soirs et à Masse Critique pour leur confiance.
Lucie (et ce nom n'est pas dû au hasard), jeune botaniste, s'engage dans une mission en Ethiopie au sein du parc national de l'Omo pour cartographier la végétation. Elle croise la route de différents chercheurs lorsqu'elle n'est pas sur le terrain, avec qui elle tisse progressivement des liens. Le reste du temps, elle est accompagnée de Tesfahun pour l'aider dans ses relevés.
Ce qui semble être une aventure qui donne envie de tout quitter et de foncer découvrir cette savane sauvage, se renverse brutalement pour nous rappeler que notre vigilance ne doit pas faiblir et que toute part de rêve est également façonnée par la dure réalité.
Une couverture qui donne envie, une écriture très agréable, bien que technique. On partage l'aventure sans fioritures inutiles et on s'évade.
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J’ai embarqué difficilement, agacée parfois par les références à Liège, à la Belgique. Je ressentais l'application de l'auteure penchée sur un récit de vie personnel, scientifique, technique. J’ai forcé l’allure jusqu’à l’explication de la menace annoncé au prologue. Ensuite, j'ai ressenti un vrai plaisir de lecture. J’ai aimé vivre avec la narratrice l’inconfort, les privations alimentaires, les collègues un peu lourds, les conditions climatiques extrêmes en osmose avec la faune et la flore dans des décors grandioses. : Le récit bascule avec l'attaque du buffle, la mort de son coéquipier. Plus de contact possible avec la base, la voilà seule, sans arme, que faire ? Creuser une tombe pour Tesfahun, suivre la piste, et tenter de se débrouiller seule, mais elle se foule le pied, elle épuise ses forces. Elle se retrouve dans un hutte, le pied bandé. Elle a été trouvée par un guerrier Nyangatom. Elle est soignée sur place et va surmonter ses peurs, peu à peu , elle va en profiter pour observer de l'intérieur les us et coutumes du village. Pour l'équipe du Parc National, l'angoisse est énorme. Ses collègues ont retrouvé le corps enterré de son aidant mais ne retrouvent pas tout de suite sa trace. Chapitre passionnant, suivit d'un happy end assez "attendu" qui clôture en beauté ce premier roman foisonnant.
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