Catherine Laboubee

J'ai apprécié l'histoire des parents de Guillaume le Conquérant. La façon dont ils se sont rencontrés, l'explication sur le métier de tanneur, la description du château de Falaise (que je peux imaginer en ayant visité le château le mois dernier), l'humiliation de Guillaume de Bellême, le rêve prémonitoire de Herleva... Il y avait quand même des passages qui m'avaient interloqués comme la saline de Leure, à l'emplacement même du Havre. J'ignorais, pourtant je suis havrais, l'existence même d'une saline alors que Le Havre n'était pas encore fondé. J'ai fait une recherche rapide hier, j'ai pu constater son existence à cette époque. L'autre chose qui m'avait surpris, c'était que le livre commençait comme un roman bien entendu. Mais quelques pages plus loin on s'arrête net sur une explication historique (page 31), ça m'a surpris. ça n'a pas eu de conséquence sur la suite de l'histoire, puisque cette explication permettait de visualiser la situation, la vie, de Herleva avant sa rencontre avec le frère du duc.

Comme je vous disais, j'avais fait le tour du château de Falaise. J'ai aussi été dans diverses abbayes (Haute et Basse Normandie) durant les vacances, dans la cathédrale de Bayeux, dans la tapisserie de Bayeux, au château de Caen... au village médiéval de Bayeux. Ce livre n'est qu'une continuité sur ce que j'ai entrepris pendant mes vacances



Un livre intéressant et riche d'anecdotes.
Lien : http://www.labellesaison.fr/..

Catherine Laboubée dévoile ici un personnage, méconnue mais qui mérite de recevoir les plus belles considérations pour son courage, sa détermination, sa bravoure. Suzanne Savale est résistante normande. Elle ne sortira pas indemne des camps de la mort, mais elle aura tenu jusqu'au bout, malgré les insultes, les coups, les menaces et l'humiliation...

Alternant référence historique et extrait d'un carnet de mémoires de la résistante, ce livre est un hommage à une femme déterminée, une femme martyr.
Lien : http://lesquotidiennesdeval...

Ce bouquin foisonnant est palpitant de vie. On y découvre l’histoire des « Dogs », on y apprend énormément sur ce Rock français si particulier qui ne s’exprimait qu’en Anglais, une musique de rebelles, d’expérimentateurs, d’explorateurs, de « bidouilleurs de sons » avec les moyens du bord, à l’époque ces moyens du bord étaient les guitares électriques.



Le groupe des « Dogs » c’est d’abord une bande de copains, autour de Dominique Laboubée qui décident de faire de la musique. Il a fallu s’y reprendre à plusieurs fois, le groupe de la fin n’était pas tout à fait celui du début mais les fidélités amicales autour de cette passion commune ont toujours été là. Catherine Laboubée raconte cette histoire avec sa précision d’historienne mais aussi avec toute la richesse de ses sentiments de grande sœur. Catherine Laboubée n’est pas seulement l’historienne, auteur du livre, elle est aussi la grande sœur de Dominique Laboubée. C’est ce qui donne à cet ouvrage cet aspect de chef d’oeuvre. C’est un magnifique objet, rempli de photos, de dessins, d’encadrés où s’emmêlent témoignages, bandes-dessinées, couverture de livres, vieilles affiches, photos de concerts et quelques touches de souvenirs familiaux… Cela forme un objet « Too much class » qui peut se lire comme un roman, se consulter comme un bel album d’images, se savourer comme un bel objet rétro, se feuilleter comme un vieux bouquin pour y retrouver des saveurs d’électrophone… Le titre du livre fait référence au titre du groupe Too Much Class For The Neighbourhood...

Je recommande ce livre à tous les passionnés de musique, à tous les passionnés de vie, à tous ceux qui s’interrogent sur la manière dont il faut chevaucher les fougueuses passions échevelées qui font parfois naître ces petits instants de poésie sans lesquels la vie ne vaudrait pas d’être vécue.



Dominique Laboubée était un poète et il appréciait Bouvard et Pécuchet de Gustave Flaubert. Ne serait-ce que pour ces raisons, il fallait que je publie aujourd’hui cette invitation à la lecture.
Lien : https://pierrethiry.wordpres..

J’ai passé, avec ce livre, de très passionnants instants de lecture. J’ai appris, je me suis amusé. Je l’ai lu comme un récit historique mais surtout comme un récit d’aventures.



Robert Courte-Heuse (1051-1134) fils ainé de Guillaume le Conquérant fait partie de ces personnages historiques un peu oubliés qu’on a peut-être croisé à l’école aux hasards d’un cours soporifique mais dont on ne se souvient plus guère. Le grand historien Marc Bloch, dans son ouvrage de référence « La société féodale » ne consacre que quelques mots à ce Robert fils de Guillaume, à peine une ligne, juste un membre de phrase situé après un pont-virgule : « Guillaume le Conquérant donna à son fils Robert un clerc pour précepteur. » Catherine Laboubée a réussi l’exploit de faire de la biographie de ce Robert oublié un formidable roman que l’on savoure avec plaisir durant les longues siestes d’été, à l’ombre d’un pommier dans le bocage normand, au bord de la mer à l’ombre d’une voile normande ou sous un éclatant soleil italien à l’ombre d’une cathédrale normande.
Lien : https://pierrethiry.wordpres..