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4.33/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1954
Biographie :

Catherine Lamour est auteure de fantasy.

Après des études d’histoire à l’Université de Nanterre, elle a été professeure d’histoire et de géographie et a enseigné au lycée Marguerite De Navarre d'Alençon.

Elle quitte la ville pour la campagne normande puis elle s’installe à Saint-Pierre-des-Nids en 1987 dans une maison pleine de livres et de bandes dessinées, entourée de fleurs, d’oiseaux, de lézards, de grenouilles, d’escargots, d’écureuils et même de crapauds et de serpents.

Catherine Lamour a toujours aimé les histoires qui mêlent aventure, fantasy, science-fiction et amour.

Arrivée à la retraite, en 2014, elle se lance dans l’écriture de romans et de nouvelles et décide d’explorer plus particulièrement un univers imaginaire, la lointaine planète Énora, à travers différents personnages et à diverses époques.

Catherine Lamour est membre de la Confrérie des Fins Goustiers de Haut-Pail et Maine et des Amis de Ste-Anne-de-Champfrémont et de Multonne.

son site : https://www.catherinelamourauteure.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/Catherine.Lamour.auteure.Enora/
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Bibliographie de Catherine Lamour (II)   (13)Voir plus

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Au matin, ils suivirent le chemin indiqué par Anna. Les maigres buissons épineux avaient désormais également disparu ; ils progressaient parmi les rochers, la neige et la glace qui ne fondait jamais. Le soleil se couchait très peu, mais il ne leur apportait ni chaleur, ni réconfort. Ils vivaient maintenant totalement sur les réserves transportées par les oréanes. Le soir, ils montaient grossièrement quelques abris de toile imperméable autour d’un bon feu, entravaient les bêtes en cercle autour de ce bivouac pour qu’elles les protègent du froid, leur émiettaient du fourrage, faisaient fondre de la glace pour remplir leurs gourdes et dinaient de gâteaux de voyage et de tisane de garjo avant de s’enrouler dans leurs fourrures et leurs couvertures. Le menu du petit déjeuner était le même que celui du soir, avec une tisane de bacopa ou de vark pour se réveiller, et parfois des fèves de colaco mises à tremper la veille. Kintia dessinait de moins en moins les paysages traversés, car ils étaient toujours semblables. À la pause, elle préférait croquer ses compagnons de voyage.
Anna les guidait, trouvant son chemin parmi les amoncèlements de roches et de blocs de glace. Elle était la seule précognantes de l’expédition, et ils devaient s’en remettre à ses pouvoirs. Fort heureusement, c’était l’été, il ne neigeait pas, et cela facilitait leur progression.
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— Je vais te tuer Anna !
— Ça m’étonnerait !
Alaric, le plus grand des deux belligérants qui s’affrontaient dans la salle d’armes du château de Farstaff, se jeta avec rage sur son adversaire, l’épée levée. Jeune homme athlétique d’environ dix-sept ans, aux yeux bleu foncé et aux cheveux d’un châtain très clair tirant sur le blond, il portait une fine chemise crème, blousant sur un pantalon noir, et des bottes de cuir également noires. Son adversaire était une jeune fille d’une demi-tête de moins que lui. Un large bandeau sombre lui ceignait la tête, cachant en grande partie sa chevelure aux reflets auburn. Sur sa chemise, un gilet de cuir protégeait et masquait en partie les rondeurs de sa poitrine, et au milieu de son front brillait une pierre bleue, retenue par un mince lacet de cuir fauve.
Ses yeux verts pétillèrent et elle para l’attaque en souplesse ; emporté par son élan, Alaric, momentanément déséquilibré, lui laissa une ouverture dont elle profita. La lame de son épée arriva à un cheveu de la gorge du jeune homme.
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Quand les nourrissons du même âge qu’Yness commencèrent à tenir leur tête droite, le bambin dodelinait encore la sienne, et quand ils se mirent à ramper, puis à se déplacer à quatre pattes, les éducatrices s’aperçurent avec étonnement que la gamine montrait un net retard sur les autres. Elle ne semblait pas non plus réagir quand elles envoyaient aux bébés des messages télépathiques leur annonçant le gouter ou l’heure du bain. Elles la mirent alors avec des enfants plus jeunes... qui progressèrent également plus vite qu’elle.
Les sœurs faées en charge d’Yness à la pouponnière avertirent donc Mahalia, la mère supérieure de l’ordre, de l’inquiétant retard psychomoteur de la petite par rapport à ses camarades. Celle-ci sonda délicatement le corps et l’esprit de l’enfant et, à son grand étonnement, elle découvrit qu’Yness semblait ne pas posséder la moindre capacité faée !
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Erwan était assis derrière un bureau sombre, et il invita d’un geste Kovar à s’installer dans un fauteuil lui faisant face, tandis qu’Adriana le rejoignait et prenait place à ses côtés.
— Bonjour monsieur Kovar Halvor, dit Erwan en consultant un fichier sur le petit écran incorporé dans le bureau, vous êtes originaire de Biarni et vous avez un dossier remarquable. Il est rare que l’académie impériale décerne autant de premiers prix à un étudiant ! Géologie, électronique, astrochimie, exobiologie… Vos notes sont toutes excellentes ! Je me demande même pourquoi vous avez postulé pour venir sur notre planète avec un aussi bon dossier…
— J’aime me confronter à des défis nouveaux, répondit Kovar en voyant qu’Erwan se taisait et le regardait dans l’attente d’une réponse.
— D’accord. Il nous faut toutefois reparler de vos réponses à notre questionnaire annexe. Elles sont restées très vagues.
— J’avoue avoir mal compris le but de ce formulaire…
— Il est destiné à déterminer vos capacités à vous adapter à la vie sur Énora.
— La vie est la même dans toutes les usines d’extraction de terres rares et dans tous les centres chimiques, quelle que soit la planète, il me semble.
— Vous allez être amené à passer au moins deux ans dans un milieu étranger, en contact avec des Énoriennes et des Énoriens. Il est important que cela se passe bien.
— D’accord, soupira Kovar. Je vous écoute.
— Aimez-vous la danse et la musique ?
— Je n’écoute pas de musique, quant à la danse, j’en ai entendu parler et je sais que sur certaines planètes cela se pratique, mais je n’en vois pas l’intérêt. Bouger en rythme, se déhancher, cela me semble une stupide perte de temps !
— C’est dommage. Les Énoriens aiment beaucoup faire la fête et danser au son de petits orchestres. Vous allez vous trouver parmi des gens qui organisent des bals pour toutes les occasions !
— Je suis un scientifique. Mon travail est excellent et c’est le plus important. Mes collègues comprendront vite que je n’ai pas de temps à perdre à faire la fête. C’est pour mes qualités productives que vous allez m’engager !
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Au bout d’une décade ils atteignirent les abords de Gwendir. Dans le royaume du Nord, région froide et rude, au relief accidenté, les villages s’accrochaient aux flancs des montagnes, ou se nichaient dans les vallées. Les Nordiens ne parvenaient à cultiver que des petites parcelles laborieusement arrachées à la lande et aux nombreuses zones marécageuses, où il fallait être attentif à ne pas engager les ocaps. Pour Anna, née et ayant passé son enfance à Radek, presque à la même latitude que Gwendir, il n’y avait là rien d’étonnant, mais ses hommes d’armes, habitués aux collines de Farstaff, trouvaient les hauteurs désolées du Nord particulièrement austères et se taisaient en guidant leurs montures par les chemins rocailleux.
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En bordure du salon donnant sur le jardin d’agrément, au sud de la forteresse, se trouvait une petite terrasse, où Maria avait fait installer quelques bancs, sièges et tables. Un soir, Alaric y trouva Anna, accroupie par terre. Elle ne répondit pas à son appel : elle était en transe, tremblante et frigorifiée malgré la chaleur ambiante, et il dut la secouer pour la faire réagir. Elle le regarda, les yeux hallucinés, ne semblant pas le reconnaitre. Il la secoua à nouveau par les épaules et elle sembla enfin reprendre conscience.
— Que se passe-t-il Anna ?
— Je ne sais pas, ce n’est rien… (Elle s’accrocha soudain aux épaules du prince.) Alaric, il faut que nous allions à Halstronar !
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Elle demanda au serviteur qui la fit entrer d’annoncer au comte de Bahrène qu’une femme désirait lui parler. Quand Erwan pénétra dans le petit salon, il reconnut une mère faée de dos en costume de voyage. Elle s’était débarrassée de sa cape et les pans de sa robe blanche laissaient apercevoir son pantalon et ses bottes de cuir. De longues et épaisses boucles cascadaient sur ses épaules. Elle regardait par la fenêtre les champs s’étendant presque jusqu’à l’horizon, derrière lequel le soleil orange disparaissait, embrasant la campagne de ses feux mordorés.
— Que me veut une mère faée ? demanda-t-il.
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Le cœur et les yeux gonflés par le désespoir, Estébane regardait par la fenêtre de sa chambre les dernières lueurs du soleil disparaitre à l’horizon, tandis que l’obscurité envahissait les jardins du palais royal de Caromane. Une odeur de terre mouillée montait jusqu’à lui, mêlée à la senteur iodée de l’air marin. L’océan roulait de grandes vagues, qui déferlaient avec un bruit sourd sur la plage voisine. Dans la cheminée, le feu de bois sommeillait et maintenait une douce température. Excepté la faible lueur des braises encore rouges sous la cendre, la pièce plongeait déjà dans la pénombre.
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Kériane se tenait accroupie derrière un rocher. Sa respiration faisait des petits nuages de buée dans l’air frais du matin. Son arc armé d’une flèche à la main, elle guettait le moindre bruit pouvant lui indiquer la proximité des léoponnicons. Depuis quelque temps, ces félins montagnards s’attaquaient aux oréanes et aux argalons de leur communauté de guerrières-guérisseuses faées, et les mères supérieures avaient décidé de s’en débarrasser.
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Ce n’est que tardivement que l’on a découvert, dans les archives de Radek, les bribes d’un très vieux récit permettant de reconstituer les jeunes années d’Anaïka, la première mère supérieure de l’ordre faé, et ses pérégrinations à travers une grande partie du continent énorien. Sans les patients travaux de mère Johanna et de quelques-unes d’entre nous sur l’écriture et la langue des anciens Énoriens, nous n’aurions pas pu déchiffrer ces textes, rédigés il y a presque six-cents ans.
Nous ne pouvons que conseiller aux plus jeunes faées, totalement acquises aux idées nouvelles de mère Johanna-la-réformatrice, de se pencher sur le passé de leurs ancêtres. Savoir ce qu’elles ont vécu et souffert, leur permettra peut-être de mieux comprendre les origines de la méfiance et parfois même de la haine envers les hommes, qui a été une constante dans l’ordre faé de Radek, depuis sa création jusqu’à il y a peu.
Mère Tiphène de Radek, introduction à la « Biographie de mère Anaïka »
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