AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Omer (Pas-de-Calais) , le 17/03/1781
Mort(e) à : Châtillon-d'Azergues , le 11/11/1859
Biographie :

Catherine Woillez, dite Madame Woillez, est une écrivain française.

Son père, d'une autorité excessive, lui impose dès l'enfance des lectures austères. Elle accompagne souvent sa mère faire la charité auprès des malades et prisonniers de la région. Une partie de son instruction est faite par le père Derlange, ancien répétiteur de Marie-Thérèse d'Autriche. Cet enseignement semble constituer le goût et la direction littéraire et moraliste de ses propres écrits.

Puis, à l'âge de quinze ans, elle est mariée à Charles-Antoine Woillez, militaire et commandant du Génie. Pendant que son mari est en campagne auprès de l'armée d'Allemagne, sous l'Empire, elle décide de se retirer du monde pour se consacrer à l'éducation de ses deux enfants, une fille et un garçon. Elle continue ses œuvres de charité.

Elle est active au bureau de Charité du XIIème arrondissement de Paris, sur la demande de l'abbé de Caron, dès 1817. Elle rencontre J.-B. F. Descuret, que sa fille Mathilde épousera ensuite, au même bureau et devient ainsi une amie proche du Docteur Descuret, qu'elle considère comme son fils.

En 1846, elle se retrouve veuve et perd un fils, mais continue l'écriture et la publication d’œuvres morales pour la jeunesse. Elle fonde la bibliothèque paroissiale de Châtillon-d'Azergues, dans le Rhône, avec le prêtre Lavaure. À 75 ans, elle décide de composer "les Médecins moralistes", en collaboration avec J.-B. F. Descuret, mais l'oeuvre reste inachevée.

Elle commence en 1819 à rédiger des ouvrages pour la jeunesse. Elle est ensuite une collaboratrice essentielle du Répertoire de la Littérature ancienne et moderne. Elle rédige en effet de nombreuses notices qu'elle signe d'un simple "W.". Elle participe également à la rédaction d'un grand nombre d'articles du Dictionnaire historique, publié sous la direction du général Beauvais, notamment pour les lettres P, Q et R. Elle traduit ensuite une édition des Œuvres choisies de Silvio Pellico.

Les volumes destinés à la jeunesse constituent incontestablement la part la plus importante de sa production écrite. Le style est académique et empreint de morale chrétienne. Descuret les évoque en parlant de "véritables petits chefs-d'œuvre". Ces livres sont pour la plupart publiés aux éditions de la Bibliothèque de la jeunesse chrétienne.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Catherine Woillez   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ah ! Si quelqu’un fût arrivé inopinément dans l’île, de quel étonnement n’eût-il pas été frappé en voyant cette jeune fille, à la taille élégante et gracieuse, vêtue d’une robe de peaux de toutes couleurs, mais disposée avec goût, portant sur sa tête un chapeau de paille qui laissait apercevoir des traits brunis, il est vrai, par l’ardeur du soleil, mais pleins de cette délicatesse, de cette touchante expression qui annoncent la sensibilité la plus exquise, et une élévation de caractère que rien ne peut abattre et que pourtant la religion a su ployer à tout.
Oui, telle était Emma à quinze ans, et si son extérieur annonçait toutes ces qualités, assurément ses sentiments et ses actions ne le démentaient pas; il eût été impossible de la voir sans l’admirer, sans la chérir, sans désirer d’être sa sœur, son amie ou sa mère. Mais hélas, toutes ces qualités que l’on trouve si rarement réunies dans un seul être, se trouvaient enfouies au fond d’un désert, et elles ne pouvaient servir au bonheur de personne… Au bonheur de personne, ai-je dit ? Non, sans doute, mais elles servaient à lui faire trouver des ressources dans une situation à laquelle mille autres à sa place n’eussent trouvé d’autre remède que la mort; elles servaient enfin à lui mériter les bénédictions célestes, qu’elle ne cessait d’implorer, et la paix du cœur que jamais on n’acquiert que par la vertu.
Déjà, elle a triomphé de toutes les petites faiblesses de son âge et de son sexe. Ainsi, elle a supporté la douleur, l’effroi, la faim, la soif et toutes les incommodités du lieu où elle se trouve; maintenant elle ne craint plus d’entreprendre des travaux qu’elle n’a vu pratiquer autrefois que par des gens qui y étaient entièrement exercés. Elle y devient même industrieuse et habile, et ne s’aperçoit plus de la fatigue qu’ils lui donnent; elle brave impunément la chaleur, la pluie, le vent, la froidure et sait se passer des vêtements assortis aux saisons. Sans doute, ses guêtres, ses souliers et sa robe de fourrure lui paraissent quelquefois bien incommodes; mais elle a déjà tant souffert que cette souffrance-là lui semble supportable : en un mot, elle a tiré du malheur et de la nécessité d’utiles leçons qu’elle met sagement en pratique, parce qu’elle sait qu’il faut éprouver ici-bas des amertumes pour obtenir du Ciel la récompense promise à la résignation et au courage.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Catherine Woillez (1)Voir plus

Quiz Voir plus

Virus L.I.V.3 ou la mort des livres

L'héroïne communique sur son ordinateur avec

Mondaye
Fryday
Thursday
Sundaye

15 questions
653 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}