"Poésie et médecine, c'est pareil", prétendait William Carlos Williams. Parce que ça délivre?
Même avis chez ses confrères Maïmonide, Rabelais, Döblin, Boulgakov, Karinthy,Schnitzler, Gomez de la Serra, Benn, Segalen, Tchékhov, Torga, Büchner, Weiss, Céline, Sénanque et Lamarche-Vadel, qui n'avait pas son diplôme mais c'était tout comme: tous médecins, tous écrivains, deux fois artistes commis au chevet de l'humanité, ce grand corps malade fourmillant de symptômes avérés et de mensonges que, tous siècles et mœurs confondus, ils n'ont cessé d'ausculter, palper, disséquer, torturer, sans négliger aucune humeur, aucune vapeur, histoire de faire rendre gorge à la vérité du mal en beauté.
Écrire?
Même science des détails et des effets.
Clinique.
Maniaque.
Comme soigner.