Il s’est approché de moi. Il a posé sa main sur mon front. Et j’ai senti. Le néant. Le vide. Tout était noir autour de moi. En moi. J’ai eu si froid. J’ai toujours froid… Le cœur gelé comme un flocon de neige. J’aurais tellement voulu le réchauffer, mais j’ai peur qu’il fonde, qu’il disparaisse, car alors que resterait-il ? Une enveloppe vide, une carcasse, comme ces pauvres animaux morts…