Car Robert était vraiment bon. Cela, je le savais. Mais il était dur et maladroit. Il ne parvenait pas à dire les choses. Il subissait ses émotions, se laissait submerger par elles. Il fut un papa merveilleux les premières années. Il changea quand je devins jeune fille, sans doute parce qu’il ne savait plus comment faire avec moi. Il ne comprenait plus qui était cette grande bringue de quinze ans et d’un mètre soixante-treize sur laquelle les garçons se retournaient dans la rue.