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Citation de fbalestas


Un après-midi de juillet, on vient mander Louis Buart chez la reine mère. Magdeleine est à l’église. Catherine Buart entre avec du vélin. Strésor pense que sa chair en a la pâleur d’ivoire. Elle pose la feuille sur sa planche de bois, replie les bords en dessous puis les colle avec soin. Quelques mèches sombres retombent sur son front, tandis qu’elle en découpe les coins. Le petit couteau dérape contre son pouce. Elle nettoie de son mouchoir la plaie qui saigne abondamment. Il s’approche et penché au-dessus d’elle, tamponne le liquide écarlate. Le grenat foncé de sa robe exalte la blancheur de sa gorge. Transporté, il l’enlace, s’abandonne à la douceur de sa bouche. Ses doigts ouverts suffisent à entourer sa taille moulée dans le corsage. Leurs murmures s’échappent dans le jour finissant. Ils se mélangent au vent qui se lève à la fenêtre… Les joues de Catherine Buart sont vermeilles lorsqu’elle ajuste ses manches et s’apprête à le laisser. Il l’attire vers lui et l’embrasse, affolé par sa poitrine brûlante
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