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Citation de marylinestan


Publius Crassus, quant à lui, fut pris d’un mutisme complet. Avec ce colosse devant lui, il eut l’impression que le soleil venait de se coucher. Les sentiments et les idées se bousculèrent un instant dans sa tête. Certes, il était un homme important et l’autre, un vulgaire affranchi, mais si l’envie prenait à cet affranchi justement d’en finir avec lui sur le moment, il ne pourrait rien faire pour l’en empêcher. Et avec ce genre de types, tout pouvait arriver !
Le Gaulois s’approcha suffisamment de lui pour qu’il sente son souffle chaud sur son visage.
— Écoute moi bien petite punaise, déclara Luscus en baissant la voix de manière à ce que seul Publius puisse l’entendre. Tu peux être certain que si tu ne me laisses pas tranquille, je t’écraserai comme le vulgaire insecte que tu es à mes yeux. Ce ne sera peut-être pas demain, ni dans un mois, mais le jour viendra, et d’ici là tu ne pourras jamais dormir sur tes deux oreilles. La dernière chose que tu verras le soir en te couchant c’est mon visage et la
première en te réveillant, mon bras et mon glaive. Alors dégage de mon chemin et ne m’adresse plus jamais la parole !
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