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4.48/5 (sur 86 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Cédric Plouvier est professeur et historien, analyste en Histoire et en civilisation romaines. Il s'est spécialisé notamment dans l'étude de la société, de la culture et des mentalités romaines.
Il écrit dans divers domaines avec une tendance à insérer dans le récit des contrastes de sentiments et de situations, ainsi que de l'ambiance. Ses histoires partent souvent du réel pour déboucher plus ou moins sur la fiction, laissant une place souvent notable à l'horreur et au drame.

Bibliographie :
- Pax Deorum
- Les monstres n'existent pas
- Bas les masques
- Chroniques d'un nouveau monde

Source : https://cedricplouvier.wordpress.com/
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
_ Nous autres Romains n'avons connu que le sang et le fer depuis que nous sommes nés, expliquait-il. Entourés d'ennemis, devat combattre pour survivre, prenant l'habitude de regarder derrière nous à chaque fois que nous avançons. Et malgré tout, nous avons su nous imposer et conquérir notre espace vital dans cette région fertile et disputée, sans jamais renoncer. Cette ascension, nous la devons à tout un peuple et à nos glorieux ancêtres.
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Les lances claquèrent sur les boucliers gaulois et les épées furent dégainées, presque au même moment où les premiers cavaliers romains percèrent l'arrière-garde ennemie. Les morts et les blessés commençaient à se multiplier chez les Gaulois qui se défendaient pourtant avec la rage du désespoir, et la bataille tourna bientôt à l'avantage des Romains. Des membres furent tailladés, coupés, d'autres transpercés et les cris pleuvaient de toutes parts. Camillus n'était pas resté pour savourer la vue de cette victoire pratiquement aquise, il était parti avec le reste de ses troupes au-devant du chef ennemi avant que celui-ci ne s'enfuie.
Il restait moins d'une centaine de gaulois lorsque ceux-ci décidèrent de se rendre.
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_ Aucun des grands personnages de cette cité n'est arrivé de la même façon au pouvoir et surtout, n'a ttenu les rênesde sa famille ou n'a affronté les événements de la même façon. Les Fabii s'appuient sur leur puissance militaire, les Aemilii sur leur réseau de clientèle et leurs qualités diplomatiques, nous sur notre puissance foncière. Et aucun d'entre nous n'est à la tête de Rome ! Cela prouve donc que le succès ne réside pas dans une attitude mais das l'adaptabilité aux circonstances. Et comme ces dernières changent tout le temps. Il est impossible de l'emporter à tous les coups.
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Le vieux sage ne s'arrêta pourtant pas là et continua à disserter :
_ Même votre langue le prouve. En grec, nous distinguons le xénos de l'ekhthròs. Le premier désigne celui qui habite hors des murs, alors que le second fait référence clairement à quelqu'un qui veut nous nuire. Chez vous, dans les deux cas on parle d'ennemis .
Cette fois-ci, c'est Mortelinus qui se mit à sourire.
_ Tu sais quoi ? J e commence à comprendre c'que les autorités vous reprochent à vous autres les philosophes ! Vous êtes encore plus dangereux qu'les Étrusques !
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La fin de la période consacrée à la guerre était arrivée. À partir de ce jour et pour cinq mois. Rome cessait toute activité militaire pour laisser passer l'hiver qui s'approchait à grands pas En effet, les feuilles des arbres tombaient, emportées par un vent d'ouest annonciateur de pluies plus importantes et qui contrastait fortement avec le Favonius plus chaud dominant jusqu'alors.
Rome fêtait l'événement par une cérémonie en l'honneur de Mars, le dieu de la guerre.
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Bien sûr, le forgeron n'était pas dupe : il savait que le mutisme de l'esclave n'était pas dû à son incompréhension de la situation, mais résultait d'un ordre qu'il avait eu, ce qui lui paraissait encore plus suspect. Car, comme tous les Romains, Asinellius se méfiait des nouveautés technologiques qui, au mieux étaient inutiles, au pire pouvaient débouher sur des problèmes bien réels. Cependant, c'était l'esclave du neveu de Lucius Valerus Potitus, un des hommes les plus importants de Rome, et le forgeron en était également bien conscient.
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Cédric Plouvier
Publius Crassus, quant à lui, fut pris d’un mutisme complet. Avec ce colosse devant lui, il eut l’impression que le soleil venait de se coucher. Les sentiments et les idées se bousculèrent un instant dans sa tête. Certes, il était un homme important et l’autre, un vulgaire affranchi, mais si l’envie prenait à cet affranchi justement d’en finir avec lui sur le moment, il ne pourrait rien faire pour l’en empêcher. Et avec ce genre de types, tout pouvait arriver !
Le Gaulois s’approcha suffisamment de lui pour qu’il sente son souffle chaud sur son visage.
— Écoute moi bien petite punaise, déclara Luscus en baissant la voix de manière à ce que seul Publius puisse l’entendre. Tu peux être certain que si tu ne me laisses pas tranquille, je t’écraserai comme le vulgaire insecte que tu es à mes yeux. Ce ne sera peut-être pas demain, ni dans un mois, mais le jour viendra, et d’ici là tu ne pourras jamais dormir sur tes deux oreilles. La dernière chose que tu verras le soir en te couchant c’est mon visage et la première en te réveillant, mon bras et mon glaive. Alors dégage de mon chemin et ne m’adresse plus jamais la parole !
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Selon la doctrine pythagoricienne à laquelle le roi adhérait, le feu, qui brûlait en permanence dans un foyer à l'intérieur du temple de Vesta, marquait alors le centre de cet univers. Le feu sacré qui brûlait dans le temple symbolisait surtout la vie perpétuelle de la cité, l'âme romaine, qui ne devait jamais s'éteindre..
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Publius Crassus, quant à lui, fut pris d’un mutisme complet. Avec ce colosse devant lui, il eut l’impression que le soleil venait de se coucher. Les sentiments et les idées se bousculèrent un instant dans sa tête. Certes, il était un homme important et l’autre, un vulgaire affranchi, mais si l’envie prenait à cet affranchi justement d’en finir avec lui sur le moment, il ne pourrait rien faire pour l’en empêcher. Et avec ce genre de types, tout pouvait arriver !
Le Gaulois s’approcha suffisamment de lui pour qu’il sente son souffle chaud sur son visage.
— Écoute moi bien petite punaise, déclara Luscus en baissant la voix de manière à ce que seul Publius puisse l’entendre. Tu peux être certain que si tu ne me laisses pas tranquille, je t’écraserai comme le vulgaire insecte que tu es à mes yeux. Ce ne sera peut-être pas demain, ni dans un mois, mais le jour viendra, et d’ici là tu ne pourras jamais dormir sur tes deux oreilles. La dernière chose que tu verras le soir en te couchant c’est mon visage et la
première en te réveillant, mon bras et mon glaive. Alors dégage de mon chemin et ne m’adresse plus jamais la parole !
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Les lampes à huile qui étaient accrochées sur les murs étaient par moments cachées par de petits masques en terre cuite qui projetaient dans la pièce des ombres équivoques. Elles appuyaient les rictus de visages sales et abîmés par une vie débridée que les coups et les excès en tous genres avaient amplement remplie.
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