Il y’a les coins de ta bouche
Hauts comme la dernière branche
Il y’a tes narines velours
Ourlées d’une signature étirée
Il y’a tes paupières parfois tristes et douces et résignées
Quand les mots et les gens
Sont creux et petits et sans amour
Il y’a ta présence sans bruit et tout ton silence
Qui se dilue à l’intérieur de moi.