C'est ce qui frappe tant à vivre avec un chat : combien sa vie est silencieuse. Il semble que chez lui le silence soit une appétence particulière, un engagement délibéré. Il fuit le bruit et l'agitation porteuse de fracas. Tout ce qui heurte la corde si sensible de son ouïe le jette dans les alarmes. Il ne s'épanouit que dans la paix. Ses seuls symphonies sont le froissement des feuilles, le pépiement de la gent ailée, les orgues du vent.