J’ai toujours éprouvé le sentiment que le bonheur de vivre s’enrichissait d’une stimulation insolite sous son toit. Si bien qu’après plus de soixante années, la maison et le jardin de Bruges demeurent auréolés dans ma mémoire d’une grâce d’élection particulière : celle des lieux où l’ajustement parfait des êtres et des choses nous ménage une connivence avec les puissances de l’invisible.