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3.13/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Odessa , le 24/12/1849
Mort(e) à : Paris , le 30/09/1905
Biographie :

Charles Ephrussi, d'origine russe et naturalisé français, est un historien et critique d'art, ainsi qu'un des plus importants collectionneurs d'art de son époque.
A l'instar d'autres grands amateurs de la fin du XIXe siècle tels les Rothschild et les Camondo, son goût évolua ensuite vers le XVIIIe siècle français, les porcelaines de Meissen et Sèvres, et surtout le mobilier du Premier Empire, dont il garnit plusieurs pièces de sa seconde résidence parisienne.
Il devient un grand amateur de peinture moderne, fréquentant les ateliers de Degas dont il achète le départ d'une course à Longchamp et une buveuse d'absinthe, Manet dont il posséda des Courses à Longchamp (Art Institute of Chicago), Monet, dont il posséda les Baigneurs à la Grenouillère (London, National Gallery), une Vue de Vétheuil qu'il lui paya 400 francs et Les Glaçons (La Seine), Puvis de Chavannes, tableaux qui couvrirent les murs de l'appartement de célibataire qu'il occupait dans l'hôtel familial du 81, rue de Monceau à Paris
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Source : wikipedia
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
L'art de la peinture était presque mort à cette époque, ou il languissait dans les mains de peintres grecs qui peignaient, à peu près, comme on fait aujourd'hui les cartes à jouer, lorsqu'un homme appelé Cimabue et son élève Giotto regardèrent la nature et s'avisèrent de la copier. Alors, d'essai en essai, de progrès en progrès, il en vint à ce point de beauté qui ébaubit tous les hommes d'aujourd'hui. Giotto était de ces gens qu'on nomme chez nous des adlesis, ce qui veut dire un peu toqué, un braque. On l'appela ainsi dans son temps, et c'est toujours l'histoire des gens qui ne pensent pas comme les autres.
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Voulant satisfaire à la fois sa piété superstitieuse et ses instincts artistiques, il fit exécuté deux oeuvres qui comptent parmi les morceaux les plus achevés de la sculpture et de peinture allemande : le Crucifix du cimetière de la cathédrale de Francfort, et le tableau d'Autel qui nous occupe. Cette dernière oeuvre ornait, dans la cathédrale de Francfort, la chapelle de saint-Thomas, où reposaient les restes de Heller.
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Dans ces années, Dürer mit au jour une oeuvre qui lui valut parmi ses contemporains la plus juste popularité et qui est encore un de ses meilleurs titres de gloire, les vingt compositions formant la Vie de la Vierge (B. 76-95), pour lesquelles il eut la bonne fortune de rencontrer un tailleur en bois qui sut fidèlement interpréter ses dessins.
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Les notes, prises sur natures, avaient pour notre maître un double intérêt: elles satisfaisaient ses goûts de paysagiste toujours attentif à conserver le souvenir des sites pittoresques, et il amassait, en passant des matériaux pour un travail auquel il devait songer déjà, le Traité de la fortification des villes, des châteaux et des bourgs.
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D'un homme qui, maître lui-même, recueillait avec tant de respect les dessins de ses contemporains, les moindres essais sont à conserver et à classer religieusement. C’est ce que nous avons essayé de faire sans rien omettre de ce qui pouvait expliquer, commenter, illustrer ces pages précieuses. Souvent, pour mieux en dégager le sens, il nous a fallu faire quelques excursions dans la vie de Dürer, le suivre dans ses voyages à travers l’Allemagne et l‘Italie ou dans les Flandres, le chercher au milieu de sa famille et de ses amis et dans ses rapports avec les puissants de son temps. Il était impossible de présenter intelligiblement certains morceaux, sans les placer dans leur milieu, en relevant les circonstances qui en avaient provoqué l'éclosion.
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En 1485, âgé de quatorze ans, il date et signe‘ des initiales gothiques A. D. un curieux dessin à la plume, une Madone avec Jésus, assise sur un trône à baldaquin entre deux anges musiciens. On s’est étonné qu’un enfant de cet âge ait pu concevoir une composition aussi importante et donner à ses personnages un sentiment religieux d’une pareille intensité; on a remarqué encore que Dürer n’a peut-être jamais retrouvé, dans un âge plus avancé, la même pureté d’idéal.
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Cet amour profond de son art, cet enthousiasme que n'abattent pas les défaillances, cette opiniâtreté dans la poursuite de la fin espérée éclatent à toutes les pages de ses lettres : « J'ai encore sept ans devant moi avant d'arriver à l'âge du grand prix de peinture de cette année, qui se nommait Benouville. O mon Dieu! que de choses, que de progrès on peut faire dans sept ans d'études ; j'espère et je m'illusionne, c'est là un de mes plus doux plaisirs. Que je suis heureux de n'avoir encore que dix-sept ans et d'être déjà à Paris à pouvoir étudier, travailler, travailler sans cesse cet art sublime que, plus je vais, plus j'aime...; avec quelle joie, le matin, j'arrange mes fusains, mes crayons, mes pinceaux! je les taille bien fins, et j'arrive à l'atelier, plein de plaisir quand nous avons un beau modèle. Oh ! alors, je me promets toujours de faire presque un chef-d'oeuvre, je le dévore des yeux, je fais déjà ma figure en imagination. »
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Baudry avait treize ans ; il fallait faire un choix entre la musique et le dessin. Le père tenait pour le violon, Sartoris pour le crayon; tous deux rêvaient pour l'enfant les hautes jouissances de l'art qu'ils n'avaient qu'entrevues. Sartoris l'emporta : ses leçons suivies, son affectueux dévouement, avaient eu plus de prise sur l'esprit de Paul que l'enseignement irrégulier et nonchalant de Depas ?
Le père céda et confia l'enfant au maître de dessin. Dès la première visite à l'atelier, placé en face d'une Vierge aux couleurs voyantes, entourée d'anges proprets, oeuvre médiocre du bon Piémontais, Baudry s'écria : Moi aussi, je veux faire cet état-là, - pendant naïf de la fameuse exclamation du Corrège : Anch'io son pittore.
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Aujourd‘hui les dessins de Dürer trouvent une hospitalité plus sûre, soit dans des musées, où ils sont à l’abri des caprices de la vente aux enchères et de la dispersion, soit dans de sérieuses collections destinées évidemment à enrichir un jour ces musées.
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Le nom magique de Paris avait fasciné de loin le jeune Baudry, comme tous ceux qui ont ou se croient une vocation. La désillusion fut prompte : habitué à la vie en plein air, aux courses silencieuses avec le père, aux soins d'une mère aimante, l'exilé vendéen se sentit bientôt à l'étroit et seul dans cet amas de pierres et au milieu d'étrangers. Quel brusque changement ! Une chambre mansardée, après les larges horizons de la campagne; la vie sédentaire de l'atelier, après les libres promenades.
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