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Critiques de Charles Lambert (8)
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La maison des enfants

Cette histoire cohabite avec le mystère, les personnages et leur passé sont eux-mêmes un véritable mystère, quant à ce qui se passe dans ce manoir c'est tout bonnement incompréhensible même si les événements n'alarment pas beaucoup le propriétaire des lieux: Morgan Fletcher.

Cet homme est le riche héritier de la famille Fletcher qui a fait fortune dans le commerce comprend-on au début sans vraiment savoir dans quoi, Morgan vit en reclus après un incident qui le laissa défiguré mais que l'auteur décide de nous révéler que bien plus tard dans le récit. Morgan se tient à l'écart du monde sans rien connaître de l'évolution des choses au delà des murs qui encerclent sa propriété ce qui ne le rend pas méfiant et encore moins surpris de voir débarquer des enfants chez lui, d'abord un et puis de plus en plus nombreux. Ces enfant sont pris en charge par Engel une gouvernante envoyée par Rebecca la soeur de Morgan à son retour au manoir.



L'auteur ne nous dit pas grand chose sur ces enfants, ils apparaissent d'un coup, sont présent quand on ressent le besoin de leur présence et deviennent silencieux et introuvable lorsqu'un désir de solitude de fait sentir. Un peu comme s'ils savaient avant vous ce dont vous avez besoin, c'est tellement étrange sans pour autant effrayer et cela aiguise la curiosité lors de la lecture car ces enfants cherchent quelque chose mais impossible d'imaginer quoi avant le dénouement plus que bizarre de toute cette histoire.



Je classerais cette lecture dans les contes dont le temps et l'espace semblent oubliés, des révélations sur le passé de Morgan apparaissent au fur et à mesure et sa soeur Rebecca devient un rouage essentiel de tout ce qui se passe. Ce récit aborde le thème du pouvoir, de la richesse au détriment de la morale. Une idée originale mais qui laisse lecteur sur sa faim puisque malgré un dénouement surréaliste voire futuriste à l'extrême aucun mystère n'est révélé, toutes nos questions restent sans réponses et cela est plus que frustrant.

J'ai découvert cet auteur et son univers par ce roman, après ma lecture j'ai réfléchi longuement au sens à donner à cette histoire et cette atmosphère si particulière. J'ai été envahi d'un sentiment particulier et espère qu'il en sera de même pour vous.
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La maison des enfants

Habituée à des styles d'écriture plus simple, j'ai été surprise en commençant ce roman. Mais je m'y suis rapidement adaptée et finalement, avec surprise, j'ai beaucoup aimé. Il n'y a pas d'action toutes les deux pages mais il règne une ambiance si mystérieuse que les pages se sont tourné rapidement. En revanche, je ne peux pas mettre plus de la moyenne car la fin était plus what the fuck qu'autre chose. J'ai eu du mal à comprendre, c'était vite expédié.
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La maison des enfants

La chute n’aura de gran­diose que le délire dans lequel elle se perd.



L’esthétique du roman est, pour ainsi dire, irré­pro­chable. L’auteur maîtrise une plume sophis­ti­quée et élé­gante qui n’en reste pas moins facile et agréable à lire. Elle favo­rise une lec­ture additive et les pages défilent sans que l’on s’en rende vraiment compte. Mais c’est bien la seule chose qui sauve la fin de l’intrigue de la déroute. Si le New York Times qua­li­fiait l’histoire d’étrange, nous ose­rons ajouter que son der­nier tiers s’enlise dans un délire baroque auquel il est dif­fi­cile d’adhérer.



Depuis son acci­dent, Mor­gan Flet­cher vit en dehors du monde, reclus dans le grand manoir qu’il a hérité de ses parents. Il n’ose aucun contact social autre que celui qu’il entre­tient avec sa gou­ver­nante. Et voilà que, sor­tis de nulle part, deux très jeunes enfants frappent à sa porte. Il accepte de les recueillir, tout comme ceux qui, en nombre, vien­dront mys­té­rieu­se­ment le rejoindre par la suite. L’enfant David semble prendre la tête de cette étrange com­mu­nauté, à la fron­tière du réel, qui, recherchant quelque chose qu’elle n’arrive ni à défi­nir ni à trou­ver, rythme désor­mais la vie du manoir, comme celles de Morgan et du méde­cin avec lequel il se lie d’amitié. Lorsque les ser­vices sociaux, aler­tés de la pré­sence suspecte d’enfants au manoir, emmènent le tout premier d’entre eux, David pousse Mor­gan à sor­tir de sa réclusion pour le retrou­ver et remon­ter, par la même occasion, aux ori­gines de sa for­tune. Mor­gan décou­vrira alors l’horreur qu’elle cache.



« Plaisirs »



On aime la pre­mière moi­tié du roman. L’histoire est intrigante, la prose sub­tile, envoû­tante, poé­tique. Avec un plaisir évident, on s’installe dans la vie et le manoir de Morgan. On y apprend la rai­son tra­gique qui l’y cloître, seul, avec sa gou­ver­nante. On y découvre son pré­sent et le passé qui en est à l’origine, hanté par une mère tyrannique, un père absent et un grand-père idéa­lisé. Non sans curio­sité et avec un natu­rel qui ne va pour­tant pas de soi, on y laisse entrer un, deux, trois puis une ribambelle d’enfants qui viennent s’y réfu­gier, ainsi qu’un méde­cin. S’ils occupent une place cen­trale dans l’histoire comme dans le manoir, on se sait trop d’où ils viennent, ni ce qu’ils font là, sinon qu’ils cherchent quelque chose.

Mais qu’importe le flou (artis­tique ?) qui règne sur la raison de leur pré­sence. On a été pré­venu par la qua­trième de cou­ver­ture : le conte a quelque chose de gothique, qui rap­pro­chera le lec­teur de Gai­man, Pull­man ou encore Bur­ton. Quant à leur réa­lité, le doute s’installe, bien aidé en cela par cette même qua­trième, qui ne manque pas de nous mettre la puce à l’oreille en rappelant le titre d’un film avec lequel le lec­teur pour­rait faire un parallèle.



Et l’auteur de nous faire che­mi­ner au milieu de cet univers étrange avec des phrases cali­brées, évo­ca­trices et saisissantes qui dis­til­lent peine, angoisse, soli­tude, détresse, folie, hor­reur, résur­rec­tion, espoir et qui nous poussent à aimer Mor­gan et à attendre de ceux qui viennent subi­te­ment de l’entourer qu’ils le libèrent de sa réclusion volon­taire (à moins, en réa­lité, qu’il n’appartienne à Mor­gan de les libé­rer). Les pistes sont nombreuses, l’imagination s’emballe, et l’auteur incen­die avec talent notre envie de savoir, de décou­vrir ce qui se cache der­rière sa sombre ima­gi­na­tion. Et on se dit (on espère) que la chute ne pourra être qu’à l’image de ce qui la pré­pare : gran­diose, dans sa réa­lité ou dans son mythe, dans sa beauté ou dans sa lai­deur, dans l’espoir ou dans le déses­poir qu’elle évo­quera. Erreur.



« Regrets et reproches »



Erreur, parce que la chute n’aura de gran­diose que le délire dans lequel elle se perd. Même si le style est toujours au rendez-vous, le sens et la por­tée du conte, tels qu’ils sem­blaient nous avoir été pro­po­sés dans la première moi­tié du roman (ou tels que nous sem­blions les avoir inter­pré­tés, peut-être à tort), se rata­tinent dans sa seconde moitié et dans un épi­logue, tous deux abra­ca­da­bran­testes, dont on cherche vainement la signification. On a cette sen­sa­tion que le dénoue­ment, outre son caractère décalé et sau­grenu, part « en roue libre » et ne se rat­tache ni à la logique (intui­tive) qui nous fai­sait cheminer dans l’histoire et dans la vie des per­son­nages, ni même à la pré­sence des enfants auprès de Morgan (qui sous-tendait pour­tant la construc­tion de l’ouvrage) dont l’explication, bâclée en quelques lignes seulement, s’avère plus « utile » que convain­cante. La lai­deur et l’espoir (en demi-teinte) que ce dénoue­ment transpire deviennent alors orphe­lins d’origines, de sens et d’intérêt, bien que ledit dénoue­ment ne man­quât pas d’originalité.

On cherche enfin le sens politique que cette fable pour­rait receler, comme nous invite à le faire, encore, la quatrième de cou­ver­ture. Mais on a beau s’adonner à la comparaison, l’extrapolation, l’hyperbole, la para­bole, on le trouve dif­fi­ci­le­ment. Ou alors, au prix d’un effort d’imagination incer­tain et tortueux.



Dar­ren Bryte
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La maison des enfants

Ce roman est très très bien écrit. La façon dont l'auteur décrit les choses et les sentiments font de la lecture un plaisir. L'ambiance est très particulière, et les personnages intrigants. Cependant, j'ai passé tout le roman à attendre les réponses à des questions, qui finalement n'arriveront jamais. Les dernières scènes sont même assez ridicules, le roman passe de merveille de poésie à histoire de fantôme bas de gamme. C'est bien dommage
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La maison des enfants

Je reste très mitigée après cette lecture. Annoncée entre le conte gothique et la fable politique qui n'est pas sans rappeler le film "Les autres", je devais certainement en attendre trop. Le suspense et le mystère sont très bien amenés, je n'ai pas pu deviner la fin avant d'y être vraiment. Mais ce final était un poil démesuré à mon goût. Après, ce parti pris n'est pas forcément dérangeant. Ce qui m'a gêné en réalité, c'est de ne pas comprendre l'explication concernant les enfants de la maison. Hors c'est un peu le gros suspense du livre. Il y a eu plusieurs indices donnés, mais je n'ai pas réussi à faire le lien entre la trame narrative des enfants et celle de Morgan, personnage principal. J'imagine que d'autres auront réussi et su apprécier pleinement ce livre. Pour ma part, il lui reste un goût d'inachevé. C'est vraiment dommage.
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La maison des enfants

Depuis l'accident qui lui a coûté son beau visage, Morgan vit en reclus dans son manoir. En dehors des quelques domestiques qui travaillent pour lui, il est seul au monde. Jusqu'au jour où, venus de nulle part, des enfants commencent à débarquer chez lui. Une poignée d'enfants. Puis des dizaines. Morgan les recueillent, tous autant qu'ils sont. Mais d'où viennent-ils vraiment?





Morgan est un personnage discret qui se livre peu à peu sur son enfance, sa famille et son accident. Il nous raconte son histoire, à travers des passages mélancoliques et parfois sombres. Défiguré, il aimerait pouvoir oublier son visage. Et le faire oublier. C'est un homme mal dans sa peau, qui a honte. On remarque rapidement que les enfants sont un peu d'amour et de vie dans sa maison. Contre toute attente, il s'attache beaucoup à eux. Mais bizarrement, il ressent toujours un sentiment de solitude. Même avec des orphelins qui courent dans ses murs. Il nous partage ce sentiment très étrange et l'atmosphère change petit à petit.





La lecture est faite de petits mystères et c'est très agréable. Les enfants semblent se préparer à quelque chose. David, l'aîné, me tracassait particulièrement sans que je sache pourquoi. Lorsque Morgan finit pas être tourmenté par les événements, je me suis demandée si il n'était fou. Peut être se fait-il des idées? Je me suis aussi demandée si il n'y avait pas un peu de magie dans ce récit. Ou peut-être que quelque chose de plus sombre se cachait derrière tout ça...





L'arrivée des enfants dans cette maison est un mystère que je mourrais d'envie de résoudre. Qui sont-ils? Pourquoi se réfugient-ils tous chez Morgan? Que recherchent-ils exactement dans la grande maison? Qu'attendent-ils de Morgan, cet homme blessé qui leur a ouvert grand les bras? Moi qui ai adoré les trois premiers quarts du roman, j'ai trouvé le dénouement extrêmement étrange et surréaliste. Je ne pourrais pas le qualifier autrement. Habituellement, je ne suis pas contre, mais là, je ne m'attendais pas du tout à ce genre de révélations. Nous faisons des découvertes déstabilisantes, qui défient toute logique. C'est à ce moment là que l'auteur m'a perdu... Un avis en demi teinte donc, pour un roman à l'ambiance frissonnante mais dont la fin ne m'a pas trop convaincue.
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La maison des enfants

Ce monde, l'écrivain le rend d'autant plus inquiétant qu'il le décrit avec une douceur contemplative, jouant de l'ellipse et de la suggestion comme un cinéaste doué filmerait le vide : pour révéler les fantômes.
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La maison des enfants

🌺Morgan Fletcher, riche héritier d'une famille qui a fait fortune dans des affaires mystérieuses, vit reclus dans son manoir délabré. Sévèrement défiguré par accident (qui n'en est pas vraiment un), il ne supporte pas son apparence au point d'avoir retirer tous les miroirs se trouvant dans sa demeure et de ne plus se confronter au monde extérieur.





🌺La mystérieuse soeur de Morgan, qui ne l'a plu revu depuis son séjour à l'hôpital (suite à ce qu'on appellera un accident), lui envoie Engel (traduction de ange en allemand ou référence marxiste?), une domestique qui prendra soin de lui. Celle-ci est une cuisinière hors-pair, a un fort caractère et suite à sa venue auprès de Morgan, des enfants vont commencer à arriver dans le manoir. Les premiers à apparaître sont Moïra et David; ce dernier malgré son très jeune âge est doté d'une grande intelligence, d'une soif de savoir et d'un tempérament de leader. Il semblerait que ces enfants qui arrivent par dizaine chez Morgan aient une mission à accomplir, mais laquelle? le mystère planera tout au long de la narration. Lorsqu'un des enfants tombe malade, Morgan fait venir le docteur Crane, avec qui il se liera d'amitié et avec qui il passera une grande partie de son temps.





🌺Sur ces enfants nous ne saurons pas grand chose, ni d'où ils viennent, ni qui ils sont. Morgan les accueillent et les hébergent tout en prenant soin d'eux. Ces enfants ne semblent d'ailleurs pas voir la difformité du visage de leur hôte. En dépit des circonstances étranges dans lesquelles les enfants prennent place dans la vie de Morgan, nous parviendrons à relever des indices afin de tenter de tisser la toile de cet énigmatique conte de fée aux tonalités gothiques et surréalistes. Comment saisir la signification des phénomènes étranges et les lier entre eux pour donner du sens et une moralité à cette fable?





🌺Ce roman nous donne le sentiment d'être perdu dans une faille temporelle et beaucoup d'éléments font penser à "Miss Peregrine et les enfants particuliers", à l'univers de Roald Dahl, ou encore on peut y voir une parabole orwellienne.



🌺Pourquoi Morgan a-t-il été défiguré? Les enfants l'aiment malgré tout pour ce qu'il est en faisant abstraction de son apparence. Comment les enfants disparaissent-ils lorsque débarquent au manoir des agents du ministère des affaires sociales accusant Morgan d'héberger des enfants perdus? Pourquoi, Rebecca, la soeur du riche héritier, ne lui a jamais rendu visite? Quelle est l'origine de la fortune des Fletcher? Quelle est la nature de cette "maison des enfants"? Et surtout quelle est la mission que les enfants doivent accomplir? On suppose que derrière toutes ces énigmes se cachent des événements liés à la seconde guerre mondiale, à un monde consumé par la haine et la convoitise. L'auteur arrive avec prouesse à nous intégrer au point de vue de Morgan, qui reste dans l'incompréhension de ce qui lui arrive.





🌺C'est avec une légère et quasi minime frustration que je referme ce livre, puisque malgré les indices auxquels j'ai été attentive, le mystère reste intact et je n'ai pas eu les précisions et clarifications attendus. Peut-être est-ce la nature même de ce genre littéraire que de nous laisser avec de nombreuses questions irrésolues ou est-ce mon imagination qui n'est pas assez débridée pour faire jaillir les messages de l'auteur derrière la métaphore? je penche plutôt pour la seconde hypothèse.



🌺Quoi qu'il en soit l'effet est là et on continue de réfléchir après avoir fini la lecture. Je vous invite donc à lire ce roman et à revenir vers moi pour me livrer vos interprétations/impressions.



🌺Ce roman me semble avoir un fort potentiel pour être adapté au cinéma, et d'ailleurs comme le mentionne la quatrième de couverture, l'atmosphère qui se dégage de cette histoire "n'est pas sans rappeler le film Les autres" de A. Amenabar, qui est un de mes films préférés.


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