Les hommes d’argent et leurs hommes de paille ne s’intéressaient pas à ces arpents de terre dure à travailler, dure à retourner, insensible aux caresses calleuses de ceux qui, avec des moyens de fortune, voulaient la féconder de force. Pour vivre là, séparé du monde, il fallait y être né, avoir toujours eu devant les yeux ces collines de bruyères et d’ajoncs, cette rivière encombrée de roseaux et de plantes porteuses de libellules.