L'avancée dans le dépouillement est une marche lente et difficile. En décidant de ne rien posséder, de vivre au jour le jour sans amasser de réserves, nous nous exposons au mirage du manque. Pourtant, chaque jour, nous renouvelons l'expérience que les choses dont on a besoin arrivent au moment opportun, mais la peur est un tyran impitoyable. (p. 161)