Soudain, je les ai vus.
Les squelettes.
Avec leurs os blanchis par les saisons. Leurs énormes crânes. Leurs cornes majestueuses.
Les squelettes. Par dizaines. Par centaines. Par milliers.
Trophées navrants d'un génocide en marche.
Alors je me suis souvenue des malheureux animaux attelés par ce couple de Blancs. Et j'ai compris qu'en plus de la cruauté, de la folie insensée de ce massacre, il s'agissait d'un message destinés aux nôtres.
"Soumettez-vous ou disparaissez à jamais."
J'ai pleuré.
De tristesse. De rage impuissante, surtout.