Après être resté couché vingt-quatre heures dans ma cellule, je me mis à hurler et à frapper contre la porte avec mon soulier. Une demi-heure plus tard, quatre gardiens m’emmenèrent à l’infirmerie et me balancèrent, nu comme un ver, dans une cellule capitonnée. Je n’en revenais pas. Être dans une cellule capitonnée ou être nu ne me dérangeait pas, mais il faisait un froid épouvantable. Peut-être laisser les gens avoir si peur de geler qu’ils n’avaient pas l’occasion de penser à leurs souffrances faisait-il partie de leur psychologie.