Chiara Parisi

Je n'irai pas à Metz, bien que je fusse conquis d'y passer un WE avec comme point d'orgue une bonne expo dans ce Pompidou décentré.



Autant je suis sensible à la beauté divine de cette femme, à son parcours tarabusté qui m'émeut parfois, , autant je ne vois pas de grand dessein, de cohérence qui se dégage de sa production en tant qu'artiste peintre. En tout cas, je ne partage pas l'enthousiasme de Parisi sur ce coup.



je comprends le relatif intéret que peut susciter sa peinture de par la proximité de son fils le maitre Maurice Utrillo, cependant son statut de femme qui lui confère aujourd'hui quelqu'aisance ne saurait ici décupler un talent que je discute à part quelques heureux accidents.



Pour terminer mon propos du jour sur cette brave Suzanne Valadon qui n'a rien demandé après tout dans cette affaire, pourquoi resterais-je sur une note aussi sévère et sèche en allant la brusquer ainsi là où elle est, si à mes yeux, certes il ne faut rien exagérer, sa mémoire ne valait-elle pas une messe ? non seulement comme grand témoin de l'histoire de ce qui se passait par exemple chez les religieuses au comportement exécrable, mais pour, étant gamine, l'avoir vécu à ses dépens. Voila ce à quoi me fait penser Suzanne Valadon plus que ses talents présupposés en peinture. Et ma foi, si on peut trouver ça dans les catalogues, ce n'est pas peine perdue ! Et tous ces peintres plutôt vieux cochons que maris vertueux qui la trouvaient belle et qui profitaient d'elle ?..