Quels que soient les efforts qu'on fait pour suivre sa ligne de conduite, l'absurde est toujours là, prêt à nous fondre dessus pour tout nous voler. Ici s'achève la vengeance de Monsieur Katsumata. Mort sans rien avoir accompli. Alors que les bourreaux de sa fille, eux, coulent des jours heureux. Cette absurdité... Si seulement elle pouvait disparaître !
Eyama avait vu juste. Si je pardonne tout, c'est parce que je voulais me faire pardonner. Ma geôle... C'était ma prison pour avoir trompé mon mari. En me montrant bienveillante avec tout le monde, je pensais expier ma faute. C'est cette illusion qui m'a permis d'endurer la séquestration. Mais maintenant, ça n'a plus d'importance, je n'ai plus rien.
Eyama... Est-ce que tu t'en aperçois ? De ta force, Eyama... Tu es devenu si fort ! Tu n'as plus rien à voir avec celui que tu étais au lycée. Ta voix... Tes émotions... On les entend, maintenant. Tu n'es plus faible.
Elle a réussi à me donnrt envie... de revenir en arrière. Quelque part, je crois que j'ai encore la nostalgie du collège. Mais que voulez-vous que j'y fasse ? A l'époque, j'étais amoureux d'elle.
Je me demande quel est le moyen le plus facile de se suicider. Pilules ? Monoxyde de carbone ? Saut dans le vide ? Bah. J'aurais tout le loisir d'y réfléchir chez moi.
-Kirishima... Pourquoi est-ce que tu t'en es prise à moi ? Est-ce que je t'ai fait quelque chose ?
-Tu es faible. C'est pour ça que je t'ai harcelé.
Je me suis servie de toi. Eyama était si seul. Les faibles, on leur prend tout... Alors je voulais qu'il devienne fort.