C'est donc la solitude et l'ennui qui vont forger l'avenir de Mary. Elle lit Burton, Livingstone, Brazza, Du Chaillu... et se prend d'une passion dévorante pour l'Afrique, elle qui ne connaît que les quelques rues avoisinant sa demeure, ç Londres puis à Cambridge. Passion nourrie pendant les quinze années qu'elle passe au chevet de sa mère, apparemment docile et effacée. Puis la délivrance vient: ses parents meurent l'un après l'autre - en ce temps, il fallait la mort pour libérer les filles vouées au sacrifice.
[p113-114]