À cette époque, les peintres et les écrivains, c'était pareil. On vivait mélangés, avec probablement les mêmes soucis ; on peut même dire que chaque écrivain avait son peintre. Moi, j'avais Delaunay et Léger, Picasso avait Max Jacob, Reverdy [avait] Braque et Apollinaire tout le monde.
Propos de Blaise Cendrars, recueillis par Henri-François Rey dans Arts, n°489, 10-16 novembre 1954.
Poètes et critiques, p. 182