"Ma mère ne m'a jamais donné la main" C'est Violette Leduc qui écrit.
Je ne savais pas que ma mère était aussi fragile. Qu'elle gardait de son enfance meurtrie des cicatrices indélébiles. Probablement une dépression masquée dont j'avais subi les effets dévastateurs.
Nous ne savions pas, nous étions trop pauvres, trop préoccupés à survivre. Mais je sais aujourd'hui que, si nous avions été "riches", rien peut-être n'aurait été différent. La douleur se moque des comptes en banques. (p. 104)