Ce qui est positif lorsqu'on est au fond d'une profonde dépression, c'est que peu à peu, toute peur, toute crainte s'évanouit. C'est un étrange lâcher-prise, qui confine plutôt à une sidérale indifférence à son soi social. Plus peur des coups, de la violence, du mépris, du regard des autres, de leur pitié, de leur curiosité ou de leur indifférence. (p. 97)