Il n'a jamais prétendu être fait pour le monde, ni que le monde fut à sa taille. Toujours il a vécu dans la peur, peur des coups, peur des autres, peur d'un monde hostile et cruel. Il n'avait ni une âme assez forte, ni un coeur assez fier pour apprendre autre chose qu'un morne mais rassurant quotidien. Se dissoudre jour après jour dans la grisaille des gestes : s'oublier. (p.80)