Pendant un instant, l’impression persiste que chacun autour de cette table joue un rôle, sans jamais déroger au personnage qu’on lui a assigné. Que nos échanges sont orchestrés selon une mécanique bien particulière. Que notre acharnement à la chasse et aux travaux est salvateur mais aliénant. Comme s’il y avait une forme de pénitence volontaire dans notre façon de vivre. Je me demande ce qu’on fait ici, à l’écart du monde, comme des naufragés prisonniers d’un océan de verdure.